Bénin – congrès extraordinaire des FCBE : Boni Yayi répond à Théophile Yarou

 
Dans un message adressé aux militants et sympathisants des Forces cauris pour un Bénin émergent, ce jeudi 20 février, le président d’honneur ne lâche pas prise quant à l’organisation d’un congrès extraordinaire avant la tenue du scrutin communal projeté pour le 17 mai 2020.
Il y a quelques jours, Théophile Yarou déclarait sur les antennes d’une chaîne de télévision : ‘’le bureau exécutif national a décidé de n’organiser le congrès qu’après l’installation des nouveaux conseils communaux. C’est un débat qui est clos’’. (…) De toute façon, le président d’honneur n’a pas le pouvoir de convoquer un congrès. Il ne peut qu’agir à travers les instances. S’il a, par exemple, une idée qu’il veut faire passer, il est obligé de la faire passer par le bureau exécutif national. Si le bureau n’est pas allé dans le sens du président d’honneur, il est bien obligé de s’adapter aux décisions du bureau exécutif national’’.
Comme la réponse du berger à la bergère, Boni Yayi a fait savoir que le devoir institutionnel qui est le sien est de « recommander, conformément à l’exigence majoritaire des militants sur le terrain, privés des documents d’origine, en toute urgence, une session extraordinaire du bureau exécutif national aux fins de convoquer avant le scrutin communal  du 17 mai 2020 un congrès extraordinaire du parti ».
Il est donc crucial selon le Président d’honneur car, le congrès doit pouvoir statuer sur le comportement à adopter sur la question de l’existence légale du parti au regard des échéances à venir. Pour Boni Yayi, les assises sollicitées par les militants doivent pouvoir définir et enraciner l’orientation politique du parti, pour ne pas rendre la formation politique complice naïve ou marchandée de la situation politique, économique et humanitaire continue dans laquelle végète le Bénin.
Boni Yayi vient ainsi de relancer le débat autour de cette question qui manifestement touche à la vie du parti.