Coronavirus : « On entend juste le bruit des ambulances et des cloches lorsque quelqu’un meurt »

En quarantaine à cause de l’épidémie du coronavirus qui sévit en Italie, le joueur de l’Atalanta Marten, de Roon a raconté son quotidien à Bergame et le confinement de la population.

Nouveau foyer du coronavirus, l’Italie se vide peu à peu de sa population. Rien que du samedi à dimanche, plus de 600 décès dus à l’épidémie ont été enregistrés. La région de Lombardie porte la plus grosse part de ce sinistre bilan humain avec plus de 1000 mort depuis l’apparition du virus en Italie. A Bergame, ville de cette région où se situe le football club d’Atalanta, les populations sont coincées entre confinement et résignation.

Marten de Roon, un des cadres de l’équipe d’Atalanta, a raconté son quotidien dans cette ville qui se meurt à petit feu. « J’aimerais publier quelque chose après avoir reçu beaucoup de question. Avec l’équipe, nous sommes en quarantaine, ce qui signifie que nous ne pouvons pas sortir dans la rue. Trois joueurs de Valence, équipe que nous avons affrontée, ont été testés positif au covid-19 et aujourd’hui nous sommes en quarantaine », a d’abord expliqué De Roon.

« Je n’ai jamais pensé que je devrais un jour faire face à une telle situation. Après le match contre Valence, nous étions tous heureux, mais cela n’a duré qu’une heure, nous avons tout de suite reparlé de la situation à Bergame et dans tout le pays », a poursuivi le milieu de terrain néerlandais.

« Aujourd’hui, la situation est terrible. Les rues sont vides et l’on entend juste le bruit des ambulances et des cloches. Elles sonnent à chaque fois que quelqu’un meurt », affirme l’international hollandais. « Le meilleur est à venir. L’Italie est forte et je souhaite à tout le monde d’avoir de la force pour les semaines à venir », a-t-il conclu.