Énormes répercussions du coronavirus sur Lionel Messi

Lionel Messi et la sélection argentine sont directement impactés par l’épidémie de coronavirus hissée au rang de pandémie. La participation du joueur aux rencontres de qualification pour le Mondial 2022 face à l’Equateur et la Bolivie semble désormais exclue.

Alors que la pandémie de coronavirus se répand un peu partout, les répercussions sont énormes sur le plan sportif. Lionel Messi pourrait ne plus quitter l’Espagne, en tout cas pas pour le moment. Le capitaine de la sélection argentine pourrait être mis en quarantaine en cas de voyage dans son pays où l’attendent des matchs comptant pour les éliminatoires du Mondial 2022.

L’Argentine recevra, le 27 mars prochain, l’Equateur et le 31 du même mois la Bolivie pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Et un dilemme se pose pour la venue des Argentins résidant en Europe. Ainsi, Lionel Scaloni, le sélectionneur ​de l’Albiceleste, s’interroge encore sur la convocation des Argentins résidant en Europe, notamment ​Lionel Messi, Lautaro Martinez, Paulo Dybala, Leandro Paredes ou encore Alario.

🔴 Le football face au coronavirus :

🇮🇹 Championnat suspendu

🇫🇷 Huis-clos des stades (ou 1.000 spectateurs max)

🇪🇸 Huis-clos des stades

🇩🇪 Encore aucune mesure particulière

🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 Encore aucune mesure particulière

— Actu Foot (@ActuFoot_) March 10, 2020

La situation actuelle pourrait contraindre les joueurs effectuant le voyage jusqu’en Argentine à une mise en quarantaine pendant 14 jours à leur retour. Une contrainte évidemment incompatible avec les échéances importantes qui se dessinent au mois d’avril pour les différents clubs européens. Si pour le moment aucune décision n’a encore été prise, plusieurs joueurs pourraient ne pas être de la partie face à l’Equateur puis contre la Bolivie quatre jours plus tard à la Paz.

L’avancée du covid-19, qui a contaminé plus de 124 000 personnes et fait plus de 4500 morts dans le monde depuis décembre, a désormais atteint le niveau de « pandémie », a décrété mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En seulement deux semaines, le nombre de personnes infectées par le virus à travers le globe s’est multiplié par 13, et celui des pays frappés a triplé (114), l’Antarctique demeurant pour l’instant le seul continent épargné.