Covid-19: l'Apivirine du Béninois Valentin Agon en sursis au Burkina Faso

Ce vendredi 03 avril 2020, le Comité de gestion de la pandémie du Coronavirus au Burkina Faso a fait le point de la situation. A l’occasion de cette sortie, Professeur Martial Ouédraogo a abordé les essais cliniques annoncés sur l’Apivirine du chercheur béninois, Valentin Agon, et sur la Chloroquine.

Selon les explications de Martial Ouédraogo, la Chloroquine est déjà en utilisation chez certains malades. « En ce qui concerne la Chloroquine, ça a débuté chez les malades graves », a-t-il précisé. Ce qui n’est pas le cas de l’Apivirine qui est toujours en sursis.

Le Professeur explique que le produit du Béninois Valentin Agon n’est pas encore validé. Mieux, il précise que l’Apivirine n’était pas utilisé en clinique. « L’Apivirine n’était pas utilisé en clinique au Burkina Faso. L’Apivirine est une molécule de la pharmacopée traditionnelle », a-t-il déclaré.

Le Burkina Faso ne néglige aucune piste

Pour les autorités sanitaires du Burkina Faso, aucune piste n’est à négliger dans la lutte contre la pandémie. Tous les professionnels des pharmacies moderne et traditionnelle se donnent la main pour trouver un remède contre le Coronavirus. Toutes les propositions des tradi-praticiens sont donc réceptionnées au sein d’un Comité de réflexions, pour être étudiées.

6 comments

Balla 5 avril 2020 à 18 h 04 min 18 h 04 min

L’africain est le premier ennemi de son frère africain,si l’avipirine etait venu de l’oxydant on allait le prendre en premiere intention mais comme c’est venu d’un noir on le neglige.
Pensez vous que les chercheurs oxydantaux ont plus de neurones et les nôtres?,reflechissez un peu.

Canado-Africain 7 avril 2020 à 4 h 58 min 4 h 58 min

Au lieu de vérifier si les patients qui l’ont pris étaient réellement atteints de covid19 , si tel est le cas élargir l’essai clinique en Afrique de l’ouest et activé la production afin de guérir les gens , on doute du docteur.
Je ne suis pas étonné que ces deux docteurs Français veulent amener leurs merdes afin de tuer des cobayes Africains comme ils ont l’habitude de le faire.
Bien joue Dr Valentin, tu as au moins essaye.
Bon courage.

Armand Thierry 7 avril 2020 à 10 h 49 min 10 h 49 min

Une vrai honte a négliger toujours le travail des autres, toujours à se fier au travail des Occidentaux n’importe quoi. Quant allons nous donner la force à nos médecins? bande corrompu et sorcier

Kush 9 avril 2020 à 1 h 15 min 1 h 15 min

Soutien au chercheur Valentin Agon… Honte aux peaux noires et masques blancs

TOUTOUOLA 9 avril 2020 à 8 h 57 min 8 h 57 min

Tant que le Bénin soutien les travaux. nous devrions réaliser des essais au Bénin. Même si les résultats permettent de stabiliser les malades graves pour leur éviter le trépas, ce serait un succès qui serait à notre actif et accessible sans vider son portefeuille.

Mapcail 9 avril 2020 à 9 h 01 min 9 h 01 min

Je pense que le Burkina a reçu un ordre venu de PARIS pour lui interdire d’utiliser l’APIVIRINE sous peine de sanction financière ou meme de renverser Kaboré du pouvoir. Vous voyez que le communiqué du refus est laconique, sans grand détail sur les raisons du refus. Et ils ne font que refuser ce médicament. Ils interdisent sa publicité au Burkina et plus encore, ils déconseillent la population de l’utiliser… C’est très curieux leur façon d’agir… Je parie que le même ordre d’interdiction venu de PARIS a été donné à tous les chefs d’état francophones de la region… Nos chefs d’état participant à l’affaiblissement de l’Afrique et à la destruction des Africains au profit de l’homme blanc… C’est nous, gens de la société civile, qui devons essayer l’APIVIRINE et faire la publicité.