Harcèlement sexuel dans les médias: après Kpeidja, Pricile Kpogbémè enfonce le clou (vidéo)

Depuis le 1er mai 2020, des langues se délient pour dénoncer l’harcèlement sexuel en milieu professionnel, surtout dans les médias. Après la publication de la journaliste Angela Kpeidja qui a donné un coup de pied dans la fourmilière, c’est le tour de sa consœur Pricile Kpogbeme de briser le silence sur les actes d’harcèlement dont elle a été victime durant son parcours de journaliste.

Angela Kpeidja semble avoir ouvert la voie aux témoignages sur des actes d’harcèlement sexuel dans l’administration et plus précisément dans la presse. Dans une vidéo publié sur son compte Facebook, ce dimanche 03 mai 2020, la journaliste Pricile Kpogbémè raconte son histoire. « Je me suis retrouvée face à ce phénomène en démarrant par un stage académique en première année d’université. C’est déjà par des « tu es très belle, tu me plais… ». Moi je prenais ça pour des compliments. Mais c’est allé au-delà », a-t-il confié.

« Je vous donne l’exemple d’un Directeur de télévision, bien connu ici au Bénin, bien respecté qui m’a fait la cour et j’ai refusé. Un jour, du retour de reportage, j’étais au bande de montage quand il m’appelle dans son Bureau. Derrière son ordinateur, je ne savais même pas ce qui m’attendais. Je viens et qu’est ce que je remarque! Il avait déjà baisser son pantalon. Il m’appelle et dit : viens me faire la pipe…. », Pricile Kpogbeme.

Dans son récit, on constate qu’elle a été visiblement victime de l’harcèlement sexuel dans presque toutes les médias où elle est passée. Mais Pricile Imelda Kpogbeme a tenu tête à ses bourreaux; même si elle a fini par se retrouver à la maison. « Moi j’ai été harcelée, proprement et amplement; tellement que j’étais obligée d’abandonner, de rester à la maison », a-t-il déclaré.