Libye : revirement de situation, le chef du GNA accepte de discuter avec Khalifa Haftar

Le chef du gouvernement libyen d’accord national (GNA), Fayez al-Sarraj, a annoncé qu’il acceptait de lancer des négociations avec le chef de l’armée nationale libyenne (LNA), Khalifa Haftar.

Une sorte de revirement de la part du Premier ministre libyen qui avait, plus tôt, refusé d’observer un cessez-le-feu unilatéralement annoncé par le général Khalifa Haftar de l’Armée nationale libyenne. Dans un rapport de aawsat.com, Sarraj a appelé à une nouvelle feuille de route qui comprend la tenue d’élections générales ou la modification de l’accord controversé de Skhirat. Une déclaration publiée mardi, qui a surpris plus d’un et dans laquelle le chef du GNA a salué toutes les initiatives politiques qui appellent à une solution pacifique à la crise actuelle, louant les sacrifices et les victoires de ses forces. Il a souligné la nécessité d’unifier les rangs, rapporte Asharq Al Awsat.

Le PM a lancé un curieux appel à l’union national, appelant toutes les parties, les politiques, les militaires et les civils, à mettre fin à la division et à reprendre le dialogue politique, sous les auspices des Nations Unies. Il espérait que cela aiderait à préparer la prochaine étape et aboutirait à un accord sur une feuille de route globale et une voie politique qui rassemblerait tous les Libyens. Pendant ce temps, le 134e bataillon d’infanterie de l’ANL, chargé de protéger et de sécuriser la base d’al-Watiyah, a annoncé la mort de son chef, Ousama Msek, lors d’une attaque lancée par les forces de Sarraj sur la base. Avant sa mort, Msek a déclaré que l’ennemi avait été vaincu après avoir tenté d’avancer vers la base depuis al-Aqrabiyah. Les forces ont déjoué l’attaque lancée par des milices tchadiennes, des mercenaires et des Turcs sur la région d’al-Zareer, à l’ouest de la base, indique aawsat.com.