"Si vous êtes victime d’harcèlement, portez plainte...", Gustave Sonon

Depuis la publication de la journaliste Angela Kpeidja qui dénonce l’harcèlement sexuel dans le milieu des médias, les commentaires vont bon train. Les uns et les autres donnent leurs avis sur le sujet. C’est le cas de l’ancien ministre Gustave Sonon qui n’a pas pu résister au débat.

En commentant la publication de la journaliste Nadège Toyin Djihouan , L’ex-ministre des travaux publics et du transport sous le régime de Boni Yayi a livré son avis sur la question de l’harcèlement sexuel dans l’administration. A l’en croire, il est important d’aller aux actes.

Il semble trouver un peu trop facile les allégations faites sur les réseaux sociaux qui salissent toute une structure ou encore toute une corporation. « Si vous êtes victime d’harcèlement, portez plainte auprès des organisations de défense des différents droits. Évitons d’utiliser les réseaux pour saluer toutes une structure administrative voir une corporation », a-t-il lâché en commentaire.

L’ancien ministre ne croit pas qu’on puisse violer une femme dans un service administratif. « Entre nous Nadège Toyin Djihouan peut-on véritablement violer une femme dans un service administratif ??? », s’est-il demandé. Il n’y crois pas. Par contre, il peut comprendre quand on parle d’harcèlement. « Je ne crois pas que nous soyons aussi cruels, drogués pour violer une femme encore dans des milieux professionnels. Harcèlement, je peux comprendre parce que cela peut prendre plusieurs formes voir psychologique.Dans tous les cas, le bruit ne règle pas les problèmes. Le viol est puni par la loi, si une personne est victime de viole qu’elle porte plainte », a écrit l’ancien ministre.

5 comments

Ugo 3 mai 2020 à 18 h 06 min 18 h 06 min

nous sommes de la francafrique cette association de malfaiteurs et sa monnaie CFA de l’esclavage.

TOUTOUOLA 4 mai 2020 à 9 h 51 min 9 h 51 min

Ce monsieur est vraiment à côté de la plaque. Il sait très bien que ces dames disent la vérité. et tout le monde sait pourquoi elles n’ont pas déposé plainte. J’espère que c’est le début des dénonciations, afin d’aboutir à la justice. C’est un sujet qui est très mal traité dans nos coutumes. Trop d’amalgames; trop de vrai-faux et au final, on sacrifice les droits fondamentaux de la femme. il faut que cela change illico dans ce pays. Elles n’ont pour l’instant que le souci de préserver leur famille, leur couple, du déshonneur. Mais il est temps qu’on leur donne l’espace de se défendre sans détruire ceux qui leur sont chers.

AGBO thierry 5 mai 2020 à 20 h 46 min 20 h 46 min

Ce couillon qui se dit ministre ou ex ministre sort d’où avec sa thèse viol au bureau administratif qui n’existe pas au bénin .
Chez nous les cas sont légions .
Les dames honneur à vous et honte aux batards.
Courage ma chère petite soeur.

Aigbede jules 6 mai 2020 à 13 h 01 min 13 h 01 min

C’est un prete qui m’a dit ceci »si tu sais qu’on a brlmer tes droits Porte plaintes. Meme si tu ne gagnes pas tu te feras respecter. La vie est un.combat, la justice et le travail aussi.
Pensez vous que c’est seulement les femmes qui soient harceles dams l’administration. Eurreur.Disons-nous la verite.Apres les nominations chacun y va en fonction de son bord politique. Si tu y vas sans bord politique on t’ecrase et c’est Dieu qui te protege si tu est homme ou femme.