Bénin: Angéla Kpeidja clarifie sa dénonciation contre le harcèlement sexuel

Le 1er mai 2020, journée internationale du travail, Angela a mis les pieds dans les plats, pour dénoncer le harcèlement sexuel. Ce vendredi 3 juillet, la journaliste a expliqué les points d’ombre de cette dénonciation, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.

« J’ai failli… Non, je l’ai fait, mais je reviens encore plus forte. Ça m’a rongée toute la journée, puis j’ai décidé de mettre les pieds dans les plats. Tant pis… », dénonçait Angela Kpeidja, une journaliste, spécialiste des questions sanitaires, le 1er mai 2020. Si pour certains, cette portion de phrase a été mal comprise par le commun des Béninois, la journaliste a fait des clarifications, ce vendredi, à l’occasion  du lancement « N’aie pas peur » contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel.

« Moi-même, j’ai eu peur. Mon premier post n’était pas exactement ce que tout le monde a pu observer après », fait-elle remarquer. Pour la journaliste, le premier post était juste une publication, qui dénonçait quelque chose qu’elle subissait dans son milieu professionnel.

« Mais parce que je subissais des pressions aussi dans dans le milieu professionnel, j’ai pris peur et j’ai supprimé. Mais après avoir supprimé, je me disais que c’était encore plus con de ne pas continuer ce que j’avais commencé par faire. Quand j’ai voulu remettre, j’ai mis « j’ai failli. En fait, j’ai failli supprimer. Non, je l’ai fait, mais je reviens plus forte pour exprimer la peur que j’avais »

Angela Kpeidja

Bonjour chers lecteurs! Je suis Angèle M. ADANLE, Journaliste d'investigation multimédia, reporter d'images. Je suis très passionnée par l'écriture , la musique , les questions "people" (même les plus obscures). J'aime les promenades, la lecture, les voyages et le sport. Ma devise: "Le suprême degré de la sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands, pour ne pas les perdre de vue pendant qu'on les poursuit".