Côte d’Ivoire – Présidentielle 2020: Laurent Gbagbo, totalement et définitivement, radié de la liste électorale

Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d'Ivoire

La justice ivoirienne a confirmé la décision de la Commission électorale indépendante rendue la semaine dernière. L’ancien président Laurent Gbagbo est bel et bien radié de la liste électorale ivoirienne.

La justice ivoirienne a confirmé la radiation des listes électorales de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo par la Commission électorale indépendante (CEI), a appris l’AFP mardi auprès de son avocat. « Le président du tribunal a entériné la décision de radiation du président Laurent Gbagbo de la liste électorale. C’est un non définitif, il n’y a plus de recours au plan national », a affirmé à l’AFP l’avocat de M. Gbagbo, MClaude Mentenon.

Côte d’Ivoire : “Ouattara refuse de faire délivrer un passeport ordinaire au Président Gbagbo”

Le tribunal de première instance du Plateau à Abidjan a confirmé ce mardi 25 août la décision de la Commission électorale de retirer le nom de Laurent Gbagbo de la liste des électeurs. La raison de cette radiation est la condamnation de Laurent Gbagbo, en son absence, par la justice ivoirienne, à 20 ans de prison dans l’affaire dite du « braquage de la BCEAO ».

L’ancien président, mais aussi l’ancien chef rebelle et ex-premier ministre Guillaume Soro, l’ex-chef des Jeunes Patriotes, Charles Blé Goudé, et l’opposant Akossi Bendjo, ancien maire du quartier du Plateau à Abidjan, contestaient leur absence des listes électorales affichées dans les bureaux de vote début août. « Toute personne condamnée pour un délit ou un crime à une privation de ses droits civiques était rayée des listes lors de la révision », avait expliqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la CEI, lors de la présentation de la révision de la liste électorale début août. Les quatre hommes, qui vivent à l’étranger, ont tous été condamnés par la justice ivoirienne.

Guillaume Soro: «Ouattara n’a pas accepté son exclusion … je ne l’accepte pas non plus»

À Bruxelles où il vit depuis sa libération conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo, à qui le droit international permet de se rendre en Côte d’Ivoire, est toujours dans l’attente d’un passeport ivoirien pour rentrer au pays.