« La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie », Donald Trump à Alassane Ouattara
L’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire inquiètent. Dans un communiqué, les Etats-Unis d’Amérique, à travers leur représentation à Abidjan, ont exprimé leur vœu pour une élection libre, transparente et inclusive.
L’annonce d’Alassane Ouattara pour briguer un troisième mandat à tête de la Côte d’Ivoire continue de susciter des réactions. Dans une déclaration, 25 août 2020, l’ambassade des Etats-Unis à Abidjan a exprimé ses inquiétudes quant à la situation politique que traverse la Côte d’Ivoire.
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« Nous continuons de croire que des transitions de pouvoir démocratiques régulières mènent à plus de redevabilité, des institutions plus fortes, et une participation citoyenne au processus politique plus constructive. », peut-on lire dans la déclaration de la représentation. « Les Etats-Unis d’Amérique demeurent engagés en soutien à des élections libres, transparentes et inclusives en Côte d’Ivoire. »
« Les libertés d’expression, de rassemblement et d’association sont au cœur d’une démocratie fonctionnelle…, La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie. Les Etats-Unis exhortent tous les partis, groupes et individus à s’abstenir de toute violence et de tout discours de haine ou de division, et à privilégier le dialogue, afin de trouver des solutions paisibles à leurs désaccords. », déclare le communiqué. « Nous appelons le Gouvernement à enquêter pleinement sur les morts associées aux récentes manifestations, et à rendre publics, les résultats desdites enquêtes. Nous lançons un appel à tous en Côte d’Ivoire d’adhérer à l’état de droit, et aux autorités ivoiriennes d’assurer des processus judiciaires équitables. », peut-on lire.
Malgré les controverses à l’intérieur du pays, Alassane Ouattara briguera un troisième mandat lors de la présidentielle du 31 octobre. Le coup d’Etat au Mali non plus ne l’aura pas fait reculer dans son projet qui augure un chaos pour la Côte d’Ivoire. Ce samedi 22 août, Le président ivoirien a été investi candidat par son parti pour un troisième mandat. Un « droit » que l’opposition conteste.
L’annonce du troisième mandat a provoqué des manifestations qui ont dégénéré en violences pendant trois jours, faisant six morts, une centaine de blessés et 1500 déplacés. Elu en 2010, réélu en 2015, Alassane Ouattara avait initialement prévu de passer la main. Mais, après le décès de son Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le chef de l’Etat ivoirien a officiellement déposé sa candidature à un troisième mandat.
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