Bénin – Présidentielle 2021: les recommandations de la société civile pour une élection inclusive
Réunis ce vendredi 4 Septembre 2020 à Azalaï Hôtel de la plage, dix organisations de la société civile ont fait des recommandations pour la présidentielle de 2021.
Réunis autour du thème : » Journée de réflexion de la société civile sur les pré-requis pour une élection apaisée et inclusive en 2021« , dix organisations de la société civile béninoise lancent un appel pour l’ouverture de la présidentielle de 2021.
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Selon ces organisations, à l’étape actuelle des choses, le parrainage ne permet pas aux candidats sérieux qui ont de l’ambition pour se mettre au service du peuple dans la plus haute fonction de l’Etat d’être candidat et de se faire parrainer.
Selon les dix organisations de la société civile présentes à cette journée de réflexion, les partis politiques de l’opposition n’étant pas aux dernières élection législatives, l’application des dispositions de l’article 132 alinéa 9 du code électoral reste problématique car les 83 députés qui constituent le parlement sont tous proches du pouvoir.
Face à cet état de chose, les dix organisations de la société civile que sont PASCiB, RODD, GERDDES-Afrique, Social Watch, FONAC, Wanep-Bénin, DHPD-ONG, WILDAF-Bénin, RIFONGA-Bénin, Changement-social et SOS-CIVISME font des recommandations pour que l’élection présidentielle ne soit source de violences inutiles.
Les recommandations de la société civile pour la présidentielle
Au titre des recommandations, les organisations de la société civile ont demandé au président Patrice Talon et au président de l’assemblée nationale d’œuvrer à rendre à rendre la prochaine élection présidentielle inclusive.
Elles ont demandé par ailleurs, la suppression du parrainage et l’ouverture du scrutin à toutes les béninoises et à tous les béninois ayant l’ambition de gouverner le pays et en ayant les compétences. Ces organisations ont en outre recommandé la relecture des réformes crisogènes avec l’implication de toutes les parties prenantes pour aboutir à des réformes consensuelles.
Ces aménagements, indiquent-elles, sont encore possibles car le pays n’a pas encore dépassé le délai de six mois imposé par la cedeao pour toute relecture de textes électoraux.
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