Mali: les conditions posées par la junte pour permettre le départ d’IBK à l’étranger

Ibrahim Boubacar Kéita, ancien président malien

Le président déchu du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a été évacué à l’étranger pour y recevoir des soins. Avant sont départ, la junte a posé des conditions strictes.

La junte au pouvoir au Mali a accordé à IBK l’autorisation de se faire soigner aux Emirats arabes unis où il s’est rendu le weekend. Mais avant son départ, les nouveaux dirigeants ont obtenu de lui, des garantis qu’il revienne au pays pour d’éventuelles procédure judiciaires. Selon les informations, les militaires qui avaient accepté le principe de son départ à l’étranger, avaient toutefois exigé qu’il reste au Mali pendant au moins quatre semaines. Mais entre-temps IBK est tombé malade et son départ a été précipité.

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L’ex-président malien a été arrêté par des militaires qui ont effectué un coup d’Etat le 18 aout dernier. Il a été gardé quelques jours puis libéré après médiation de la CEDEAO et autres institutions. Les militaires avaient annoncé une transition rapide et le retour des civils au pouvoir, mais ils semblent avoir des semaines de retard. Lundi, la Cedeao leur a donné 15 jours pour former un gouvernement de transition.

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VIVE+LA+REPUBLIQUE!

Je vous assure qu’il est malséant de continuer de parler de coup d’Etat militaire au Mali. C’est une injure à l’endroit de ce peuple courageux et souverain. S’il le peuple malien ne s’était levé comme un seul homme pour se libérer de la gabégie, de la corruption exacerbée, du pillage de ses ressources minières en collaboration avec certains pays, le gaspillage des fonds publics par l’entourage de IBK, etc…, qui l’aurait à sa place? La CEDEAO? Non et non. Elle est désormais un machin cette organisation. Si elle est incapable de monter au créneau à l’un des ses rencontres hypocrites appelées « sommet » pour interdire cette tendance honteuse de certains vils chefs d’Etat, spécialistes de tripatouillage de leur constitution de l’unique dessein de se maintenir au pouvoir, créant ainsi des troubles pour perturber la paix dans le monde, alors elle ne vaut rien et donc n’a de leçon à donner au peuple souverain malien. Il n’y a pas eu de coup d’Etat au Mali. Le Mali s’est libéré d’une peste et toute la communauté internationale devrait l’encourager et le soutenir afin de remettre rapidement le mali dans la voie de la relance économique. Ce n’est pas à travers des injonctions vaines d’une institution en perte de vitesse dont certains membres font honte au monde entier qu’on peut soutenir et relancer le Mali. Félicitons le peuple malien et le peuple Burkinabé pour leur sens élevé de dignité. Ce qui s’est passé au Mali n’est pas différent de ce qui s’est passé, il y a quelques années au Burkina-Faso. Je voudrais finir en rappelant qu’il y a des chefs d’Etat dignes au sein de la CEDEAO. Je veux parler de ceux qui se sont opposés à toute idée d’embargo sur le Mali et ceux qui ont révisé la constitution de leur pays pour les causes de la nation et non pour se maintenir au pouvoir.