Côte d’Ivoire: «Il n’est dans l’intérêt de personne d’alimenter la menace d’une instabilité politique croissante», ONU

Alors que la crise politique perdure en Côte d’Ivoire avec des arrestations de plusieurs membres de l’opposition, les Nations Unies se disent très préoccupées par ces développements après l’élection présidentielle.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, « a exprimé, lundi, de sérieuses préoccupations concernant l’arrestation de plusieurs responsables de l’opposition, dont au moins huit seraient toujours en détention, et le déploiement des forces de sécurité au domicile d’autres personnes », a indiqué un communiqué publié mardi suite à la situation sociopolitique actuelle en Côte d’Ivoire. Elle a appelé les politiques à éviter d’inciter à la violence et « à engager un dialogue constructif pour résoudre la situation difficile ».

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« J’exhorte les responsables politiques de toutes les parties à travailler ensemble pour apaiser les tensions par le dialogue et non par des mesures de sécurité brutales et des arrestations », a dit Mme Bachelet, appelant à ce « que le droit à la liberté de réunion pacifique soit protégé ». Avant de rappeler aux ivoiriens ce qui s’est passé en 2011 lorsque les violences ont éclaté, Michelle Bachelet a indiqué qu’il « n’est dans l’intérêt de personne d’alimenter la menace d’une instabilité politique croissante ». Cette déclaration des Nations Unies intervient dans un contexte où des violences entre communautés continuent de faire rage dans le pays avec des morts et des blessés.