Côte d’Ivoire: les partis d’opposition se réunissent, après la rencontre Bédié-Ouattara
Le 11 novembre 2020 à Abidjan, le président ivoirien Alassane Ouattara et le chef du principal parti d’opposition Henri Konan Bédié, se sont rencontrés pour briser « la glace ». Suite à cette rencontre, les partis d’opposition se réunissent, ce vendredi 13 novembre.
Le président ivoirien Alassane Ouattara et le chef du principal parti d’opposition en Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié, se sont rencontrés le 11 novembre 2020 pour briser « la glace« à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, suite à l’appel à un dialogue « franc et sincère » lancé par le chef de l’Etat.
Deux jours après la rencontre saluée par des leaders de l’opposition, les partis d’opposition se réunissent, vendredi 13 novembre 2020, nous apprend RFI. Il s’agira pour ces partis de déterminer la marche à suivre pour la suite des événements et aussi de poser des conditions avant tout dialogue avec le pouvoir.
Jeudi 12 novembre, au lendemain de cette rencontre qui visait à « rétablir la confiance », certains partis et leaders de l’opposition ont salué cette initiative, tout en rappelant que des « problèmes politiques » persistent et doivent être résolus. Ainsi, dans un communiqué, le Cojep (Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples), parti de Charles Blé Goudé, a estimé que les conditions minimales préalables à un dialogue franc et constructif imposent la libération des prisonniers politiques, la résolution de la question de l’indépendance de la Commission Electorale Indépendante et du Conseil Constitutionnel et la fiabilité de la liste électorale.
Pour ce parti, toutes ces questions doivent être débattues au cours d’un « dialogue national inclusif ». L’opposant Albert Mabri Toikeusse estime pour sa part qu’ »on aurait évité tant de sang coulé et redonner à la Côte d’ivoire son âme de pays de la vraie fraternité, modèle d’espérance pour l’humanité », en dialoguant avant le scrutin, dans une note sur sa page Facebook.
Les violences électorales enregistrées dans plusieurs localités ivoiriennes depuis le 10 août dernier ont fait 85 morts et 484 blessés, 225 personnes interpellées, 176 inculpées et 45 placées sous mandat de dépôt, selon un bilan livré mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.