« Un Président de la République ne peut pas faire sa seule volonté », Gildas Aïzannon
L’annonce de la candidature du chef de l’Etat au sein de la population continue de faire des vagues au sein de la classe politique.
Face à l’opposition qui crie au non respect de la parole donnée, les partisans du président de la République tentent vaille que vaille à justifier ce revirement du président Patrice Talon.
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Pour l’ex secrétaire général adjoint du parti Union démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Gildas Aïzannon, la candidature annoncée de Patrice TALON à la présidentielle de 2021 ne peut pas être une question de la seule volonté du chef de l’Etat. « Un Président de la République ne peut pas faire sa seule volonté » affirme-t-il dans un entretien accordé à un organe de la place.
Pour Gildas O. AÏZANNON, « Le Président Patrice TALON était très sincère quand il avançait pour lui l’idée d’un seul mandat pour faire le job« . Mais les circonstances de la vie, poursuit-il, vous amènent parfois à avoir d’autres envies.
Dans l’exercice du pouvoir, le président Patrice TALON « a pu se rendre compte que la taille des réformes est telle que, un seul mandat pourrait ne plus suffire », indique l’ex SGA UDBN.
Mais en dépit des réalités qui se sont imposées à lui dans sa gestion, le président Patrice Talon, aux dires de Gildas Aïzannon, est resté fidèle à sa logique d’un mandat unique.
Talon a fini par céder à la pression populaire
Pour le coordonnateur des Forces Nouvelles, Gildas Aïzannon, la préoccupation du chef de l’Etat en restant logique à sa volonté d’un mandat unique est que l’envie de succéder à soi-même ne permet pas d’avoir la coudée franche qui permet de prendre certaines décisions difficiles.
Mais face à la pression populaire, justifie Gildas Aïzannon, le président Patrice Talon a fini par céder parce qu’il ne peut s’opposer à la volonté du peuple.
L’acteur politique estime qu’un second mandat permettra à Patrice TALON, «Président de la République de conduire à bon port ses reformes et consolider les acquis ».
D’ailleurs, indique-t-il, « la majorité de la classe politique ne partageait pas » la vision du mandat unique défendu par le président de la République. « Le pouvoir étant d’essence divine, il a plu à Dieu de donner la force à Patrice TALON d’ambitionner ce second mandat« , conclut Gildas AÏZANNON, résolument convaincu pour un second mandat du président Patrice TALON à la tête du pays.
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