Bénin – Affaire Madougou: «Il ne s’agit pas de règlement de comptes» (Gouvernement)

A la suite de l’arrestation de Reckya Madougou par les forces de l’ordre, le gouvernement a réagi pour rassurer qu’il ne s’agit pas d’une chasse à l’homme comme le prétendent plusieurs personnalités béninoises et d’ailleurs.

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, a fait une sortie jeudi soir après que plusieurs personnes indexent le gouvernement d’être derrière l’arrestation de l’opposante Reckya Madougou. Cette arrestation a soulevé inquiétudes et interrogations sur le fait qu’il pourrait s’agir d’un règlement de compte politique. Une accusation que réfute catégoriquement le gouvernement assurant s’en tenir aux déclarations du procureur.

A lire aussi: Bénin: “Les Démocrates” proteste vivement contre l’arrestation de Reckya Madougou

« Le gouvernement s’en tient au communiqué du procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) qui a ouvert une procédure dans laquelle deux personnes sont passées aux aveux et ont reconnu avoir été missionnées, mandatées, moyennant finances par la personne interpellée pour commettre des exactions sur le territoire national», a indiqué Alain Orounla.

Attaque visée?

En ce qui concerne les suspicions liées au fait que par l’arrestation de Madougou, le président Patrice Talon essaierait d’atteindre son prédécesseur Yayi Boni, le ministre s’est également voulu catégorique en soulignant qu’il ne s’agit que « des futilités ». « Personne ne s’en prend au président Boni Yayi », a-t-il assuré.

A lire aussi: Bénin: ce qui attend Reckya Madougou après la perquisition de son domicile

« Il s’agit d’une infraction grave dont nous avons des indices… Il n’y a pas du tout d’arrière-pensée. Personne ne réprime personne, il faut bien savoir… Il ne s’agit pas de règlement de comptes, il s’agit de sauvegarder la paix, de sauvegarder un processus électoral », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Pour rappel, la candidate recalée du parti Les Démocrates a été arrêtée mercredi soir à Porto-Novo après avoir tenu une conférence de presse. Cependant, le procureur de la CRIET a fait une sortie jeudi pour exposer les accusations à son encontre. Selon Mario Metonou, Madougou est accusée de « Terrorisme et d’association de malfaiteurs ». Elle est gardée dans les locaux de la Brigade économique et financière (BEF).

1 commentaire
  1. Anonymus dit

    Lui vient raconter quoi? J’ai jamais vu quelqu’un d’aussi incohérent

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus