Côte d’Ivoire – CPI: après les Gbagbo, les pro-Ouattara dans le viseur de Bensouda

Le procureur de la cour pénale internationale ne chôme pas en ce qui concerne des affaires à transférer devant la juridiction internationale. Après des pro-Gbagbo, dont le dossier de Simone Gbagbo récemment transmis à la cour, Bensouda évoque des poursuites éventuelles contre des pro-Ouattara.

La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, qui a transféré plusieurs dossiers à la chambre de première instance de la cour, n’a pas révélé tous les noms des personnes concernées dans les dossiers. Outre Simone Gbagbo, que l’on sait déjà réclamée par Bensouda, la procureure indique que des personnalités pro-Ouattara pourraient être aussi inquiétées par des poursuites. Selon le site Afrique sur 7, « Mme Bensouda dit être en train de rassembler des éléments pour engager des poursuites » contre des pro-Ouattara. Le site indique aussi « qu’il pourrait s’agir des anciens chefs de guerre proches du président ivoirien qui avaient déjà été cités dans plusieurs rapports d’ONG comme auteurs de graves exactions, notamment à l’ouest de la Côte d’Ivoire ».

Une révélation de l’ex-ministre de la justice gambienne qui vient relancer le débat sur le caractère unidirectionnel des poursuites dans le cadre de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Si cette nouvelle procédure aboutie, les accusations de certains observateurs qui parlent de la « justice des vainqueurs », seraient mises à mal. Toutefois, Bensouda aurait-elle gain de cause ? Pour le moment la réponse à cette question est négative, car le président Ouattara avait déclaré qu’il n’enverrait plus d’ivoirien à la CPI. Sauf donc une action contraire de la part du président de la république, Fatou Bensouda peut toujours essayer.

2 comments

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Mamadou BA

Pourquoi depuis qu’elle est à la CPI n’a t’elle pensée à son ancien mentor Yaya Diame

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hubert goho

la justice est par essence un outil de la paix, dans un Etat elle est un moyen de stabilisation de la société, un repère pour les citoyens. malheureusement avec leur CPI, la justice est devenu un épée de Damoclès, un outil de déstabilisation des nations. BENSOUDA veut encore allumer du feu en C.I., pour quoi ne pas juger tout le monde en même temps, pour que à un moment donné on oublie cette parenthèse honteuse de notre pays. LA CPI doit être au service de la paix et non le contraire.