RDC: plus d’une dizaine de morts et 28 blessés, dans les violences post-électorales

Plus d’une dizaine de personnes ont péri dans les violences post électorales le 10 janvier 2019, en République Démocratique du Congo, selon Human Rights Watch.

Dans son rapport, l’organisation mondiale des droits de l’homme, Human Rights Watch, a estimé que, plus d’une dizaine de personnes dont 5 à Kikwit (dans la province de Kwilu, l’un des fiefs électoraux de Fayulu) ont été tuées par les forces de sécurité lors de manifestations post électorales le 10 janvier 2019. Selon  Human Rights Watch, plus de 28 personnes ont aussi été blessées par balles à Kananga, à Goma et à Kisangani, lorsque les forces de sécurité ont dispersé les manifestants, après l’annonce de la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle, qui s’était tenue le 30 décembre 2018.

« Bien que ces meurtres aient été commis avant son entrée en fonction, la réponse qu’apportera le président Tshisekedi aux violences postélectorales constitue un premier test important pour son administration », a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch. « Après des années de répression brutale de la part du gouvernement sous son prédécesseur Joseph Kabila, Tshisekedi devrait démontrer que les victimes d’abus et leurs familles peuvent obtenir justice. », rapporte actualité.CD.

Pour rappel, Félix Tshisekedi a remporté les élections avec 38,57% des voix, contre 34,83% pour Martin Fayulu et 23,84% contre Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de Joseph Kabila. Le 20 janvier 2019, Félix Tshisekedi a été confirmé par la Cour constitutionnelle, vainqueur des élections du 30 décembre 2018.