Bénin: Barthélémy Kassa: « on ne peut pas caporaliser la justice dans ce pays »

Rendre le président Patrice Talon responsable de l’impasse électorale actuelle est faire preuve de mauvaise foi. C’est du moins ce qui transparaît de la déclaration de l’honorable Bartyhélémy Kassa autour de la recherche de consensus pour des élections inclusives, transparentes et paisibles. 

[su_heading size= »17″]A lire aussi :Bénin – Impasse électorale: la Commission des lois divisée, la plénière appelée à la rescousse [/su_heading]

La session plénière de ce jeudi 28 Mars 2018 s’est ouverte à l’Assemblée nationale  par le débat autour des deux propositions de lois dérogatoires, complétives et modificatives sur la charte des partis politiques et sur le code électorale. Dans sa prise de parole, l’élu de la 4è circonscription électorale a totalement dédouané le chef de l’exécutif dans la crise actuelle. Pour Barthélémy Kassa, cela pourrait être compréhensible que les opposants accusent le ministre de l’intérieur de jouer le rôle du président de la République. Mais cela ne se comprend pas qu’une décision rendue au niveau de la cour suprême soit encore attribuée au président de la république. Le président de la République est-il encore à la cour suprême? s’interroge-t-il.

A en croire l’honorable Barthélémy Kassa, personne dans ce pays n’est en mesure de caporaliser la justice. Nous avons été aussi aux affaires et nous savons combien de fois il est difficile d’avoir des décisions de justice en notre faveur. Si cela n’a pas marché en notre temps, ça ne peut pas non plus marcher maintenant au temps de Talon, a-t-il indiqué avant de poursuivre: « ceux que le président Patrice Talon a recruté n’ont même pas encore commencé par travailler », affirme l’élu de la 4è circonscription électorale. Pour lui, la crise actuelle n’est pas du ressort du chef de l’Etat mais de certains qui ne veulent pas se conformer à la loi.