«La pollution de l’air ampute de vingt mois la durée de vie des enfants », selon une étude
La pollution de l’air réduit l’espérance de vie des nouveaux-nés dans le monde de 20 mois en moyenne. Outre l’Asie du Sud, L’Afrique Subsaharienne est aussi touchée par le phénomène selon une enquête publiée le mercredi 03 avril.
D’après un nouveau rapport sur la qualité de l’air dans le monde publié le 3 avril 2019 par Health Effects Institute basé à Boston (USA), les nouveaux-nés dans le monde verront leur espérance de vie réduit de 20 mois. Au total, 147 millions d’années de vie en bonne santé auraient déjà été perdues dans le monde à cause des risques liés à cette pollution.
En Afrique subsaharienne, la pollution de l’air raccourcit l’espérance de vie des enfants nouvellement nés de 16 à 24 mois. Indique le rapport. Il précise aussi que cette région est « la deuxième où les expositions aux particules PM2,5 étaient les plus importantes ».
L’Asie du Sud serait quant à elle la région du globe la plus touchée, avec une réduction de l’espérance de vie de 30 mois. Outre la qualité de l’air extérieur déjà viciée, il y a la pollution de l’air dans ces régions du monde dû à la dégradation de l’air intérieur du fait de l’utilisation des charbons et des bois de chauffage dans les habitations.
Pire que le paludisme
Selon les chercheurs américains, l’air dégradé provoque plus de décès que le paludisme, les accidents de circulation, la malnutrition et l’alcool. Il est le cinquième facteur de risque de mortalité dans le monde. En octobre dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait révélé que l’exposition à de l’air empoisonné à l’intérieur ou à l’extérieur était responsable de la mort d’environ 600.000 enfants de moins de 15 ans chaque année dans le monde. Selon cette même organisation, environ 91 % des habitants de la planète respirent un air pollué, ce qui entraîne quelque sept millions de décès chaque année.
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