Bénin: l’épée de Damoclès sur la tête de plusieurs commissaires de police
Certains fonctionnaires de la police républicaine perdront leur poste pendant cette fièvre électorale. Les actes de vandalisme et de violence qui s’observent dans certaines localités risquent de coûter chers à certains agents qui ne réussiront pas à rétablir l’ordre et à mettre la main sur les fauteurs de trouble.
Tous les fonctionnaires de police sont sur la braise. Habitués au limogeage à moindre erreur depuis quelques années, ils traversent une épreuve époumonant par ces temps d’élection. Si certains semblent sereins et comptent sur le professionnalisme de leurs collaborateurs pour accomplir la mission républicaine à eux assignée, d’autres se donnent des soucis. Certaines localités avec leur menace, risquent de mettre à mal la carrière de ses vaillants hommes qui se plient en quatre pour assurer la sécurité du peuple.
Les images qui ont circulé tôt ce matin, faisant état des actes de vandalisme dans certaines communes risquent d’emporter certains de leur fauteuil. Si pour n’avoir pas pu déjouer un braquage, des gens ont écopé des sanctions, ce ne sera pas la non maîtrise d’une foule ou d’un groupe d’individus qui restera impunie. Le gouvernement de la rupture, très attachée à la culture de la compétence ne pardonne pas sur les fautes qui puissent paraître « mineures ». De sources généralement bien renseignées, certains commissaires, la peur au ventre, font déjà leur valise avant que la hiérarchie ne prenne la décision.
Aucun doute donc que des têtes vont tomber dans peu de temps. Reste à savoir le nombre probable d’hommes en uniforme qui pourront faire les frais de la fureur incontrôlée d’une frange de la population.
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