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Bénin: Gerdess-Afrique demande l’invalidation des élections législatives

Les élections législatives du 28 avril 2019 suscitent des appels à l’invalidation. En dehors des leaders de l’opposition qui invitent à la reprise de l’élection avec les partis de l’opposition, le groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerddes-Afrique) demande l’invalidation desdites élections.

[su_heading size= »17″]A lire aussi:Bénin – Législatives 2019: les recommandations de la plateforme pour une bonne gestion de la période post-électorale [/su_heading]

Les élections législatives du 28 avril 2019 n’est pas une élection qui rehausse l’image du Bénin. C’est du moins la position du groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerddes-Afrique) qui invite à l’invalidation de ce scrutin. C’est à travers un communiqué publié ce lundi 29 avril que le premier responsable de cette organisation a formulé ce vœux qui a aussi été formulé par les partis de l’opposition. « Cette parodie d’élection doit être invalidée d’abord par les initiateurs eux-mêmes et en tout cas par la communauté internationale », peut-on lire dans le communiqué. 

Pour Sadikou Alao, les élections législatives du dimanche du fait de son caractère exclusif et l’abstention massive et les violences qui l’ont caractérisées, ne peuvent être validées. Selon lui, le taux de participation à cette élection est une sanction historique du peuple béninois aux prince du moment.

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5 comments

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Comlan k

Vous avez raison Maître, sinon l’assemblée nationale ne serait pas représentative, mais il faut rester pacifique et dans la légalité. Le PR a été élu, il a une légitimité pour un temps donné, erreurs ou pas, c’est aussi par les urnes qu’il faut continuer a s’exprimer. C’est aussi ça la démocratie. Du courage
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    Namonde Antoine

    Vous parlez de quelle légalité déjà?
    Elle ne vaut donc que pour les opposants?
    Quand on a le pouvoir, on n’est pas soumis à la légalité?
    Très sincèrement, le processus électoral que nous venons de vivre correspond-t-il à l’esprit et à la lettre de la démocration que nous avons voulule en 1990?
    Pour moi, dans un pays démocratique, s’il y a une seule raison pour laquelle on devrait consensuellement pouvoir mettre entre parenthèse une loi, ça devrait celle de favoriser l’expression de toutes les opinions, car c’est l’essence même de notre vivre ensemble.
    Une démocratie ne devrait pas dresser des obstacles pour rendre difficile l’accès au parlement à quelque courant de pensée que ce soit. Par obstacles, j’entends:
    – une charte des partis et un code électoral truffés de pièges,
    – un certificat de conformité dont la délivrance est confiée à un ministre, lui-même aux ordres du pouvoir et candidat, alors que, si on voulait être impartial et équitable, on aurait pu confier cette tâche à une commission paritaire (si tant est que ce certificat devait même exister)
    – un quitus fiscal strictement refusé à certains, alors qu’ils ont rempli toutes les conditions.
    – etc.
    Ce à quoi nous venons d’assister est réellement un acte de voyoucratie à la tête de l’Etat. C’est la manifestation de la ruse et de la rage promise par un des plus fidèles supporters du président.
    Admettons que la pilule finisse par passer, à l’usure. Sachez tout de même qu’un précédent vient d’être créé et que je suis certain que cette manivelle se retournera contre ses auteurs. Et là, on verra l’attitude de ceux qui parlent aujourd’hui de « paix », de « légalité, et que sais-je encore!
    Le prérequis de la paix, c’est la justice.
    Ce qui s’est passé à manqué non seulement de justice, mais aussi d’élégance.
    Il s’agit d’un braquage. Ni plus, ni moins. Et comme tout crime, il se paiera ici bas. Si ce n’est pas ceux qui l’ont commis, ce seront leurs proches. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain.
    Ce n’est pas moi qui le veux ou le dis. C’est une loi de la nature.
    Allons seulement!
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sultan aziz

Je suis de la vieille école de pensée..de celle des dankoro,des biaou adolphe….!!!

Je fus un enfants de la vielle école..du faceen…du fard alafia…

En un mot…défendre les points de vues du nord…ont été ma ligne politique

je me félicite…par le temps et les épreuves…toutes ses considérations ne font plus recette..et qu’il est pratiquement impossible..de distonguer..qui est du nord ..dus sud..et quoi encore

C’est un pas de géant..

cependant..

Le bombardement..du quartier gah de parakou en 1964

La rebellion tawes..sous le règne de soglo…

la gouvernance talon d’aujourdhui…

Tous ces élements réunis…me poussent…à dire…que certaines personnes…à la tete du pays..est toujours source de malheur..

A méditer..et je lance le débat…!!
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TOSSOU

Bonsoir M. Aziz, s’il y a des gens qui peuvent être poisseux, nous n’en connaissons pas encore.
Puisque c’est du Pdt actuel qu’il s’agit, l’embellie que nous connaissons depuis sa prise de fonction dans la filière coton en est une illustration. Ensuite depuis son accession au pouvoir la ville de cotonou n’a plus connu les inondations des temps de pluie, on n’y fait pas attention. Et pourtant la pluie tombe dans les zones paysannes.
Je me souviens il y a trois ans à pareil époque le maïs était au delà des 200fcfa le kilo; et j’en passe.
La situation que nous traversons est atypique car nous avons voté pour des réformes et à l’oeuvre il y a des grincements de dents et les opposants qui sont sensés tenir un discours responsable en face, profitent de jeunes jusqu’au boutistes pour enflammer le pays.
Je tiens à rendre hommage à ce gouvernement qui malgré l’ampleur des dégats a sû éviter le bain de sang. Sous d’autres cieux on n’aurait évalué des centaines de pertes en vie humaine et de blessés.
Pour moi qui ai vécu les époques auxquelles vous faites allusion, je pense qui faut relativiser au de verser dans les considérations ethnicistes. Merci
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Paysan

D’accord avec Alao. Donc on le nomme Président de la cour constitutionnelle tout a l’heure, et il invalide l’élection, et permet a Yayi de garder le terrain que ce dernier a soutiré a la mairie de Parakou

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