Bénin: aucun journaliste n’inspire plus confiance selon Nourénou Atchadé
La presse, selon la constitution béninoise est un pouvoir, le quatrième. Mais à l’image des autres institutions de la république qui traîne des crises de crédibilité, la presse béninoise est également au creux de la vaque.
La presse béninoise n’a plus bonne réputation au sein de l’opinion nationale. Jetée de son piédestal par les acteurs politiques qui l’enchaîne et l’humilie, les professionnels du secteur ont également démissionné de leur mission qu’ils troquent allègrement contre quelques billets de banque. En effet, les témoignages qui sont faits de la presse béninoise en ce jour de la célébration de la journée internationale de la presse révèle la profondeur de la déchéance du quatrième pouvoir au Bénin.
Pour le député Nourénou Atchadé, porte-parole des Forces Cauris pour un Bénin émergent (FCBE), il est difficile aujourd’hui de faire confiance aux journalistes. A le croire, chacun d’eux a derrière lui un acteur politique pour qui il travaille contre les autres et de ce point de vue, la mission d’apporter l’information, la vraie aux populations est biaisée car l’information est elle-même manipulée par le professionnel de la presse selon sa « conviction politique » ou selon qui lui dresse les pattes. Une déviance de la profession qui rend beaucoup méfiant contre les journalistes qui n’exercent plus la profession avec conscience et professionnalisme.
Des critiques qui semblent fondées et qui doivent amener les professionnels des médias à se regarder dans la glace et prendre conscience de leur importance dans la construction d’un Etat démocratique.
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