CAN 2019: les cinq péchés capitaux des Écureuils du Bénin (Opinion)
Pour leur quatrième participation à la Coupe d’Afrique des Nations, les Écureuils du Bénin ont réussi à réaliser l’exploit pour s’être qualifiés du premier tour au second tour avent d’être éliminés en 1/4 de finale par le Sénégal. Une première dans l’histoire du football béninois. Mais, au delà de toute la fierté qu’ils ont eu à procurer à toute la nation béninoise, il est important de reconnaître que la vague jaune aurait pu faire plus à cette compétition continentale. En tout cas, si on s’en tient compte de la publication de Be Africa, les Écureuils ont commis cinq péchés capitaux à cette CAN.
Ci-dessous, les cinq péchés capitaux des Écureuils à la CAN
1) une équipe sans attaquants de pointe. Le jeu de Steve Mounié n’est pas compatible au dispositif que met en place l’entraîneur. Il fallait un attaquant rapide capable de faire 30 à 50 mètres balle au pied et d’enchaîner des dribbles. Mounié ne peut ni l’un, ni l’autre. Il marque souvent que de la tête
2) le manque de courage de l’entraîneur qui l’empêche de faire sortir des joueurs même fatigués et qui traînaient les pieds comme Sessegnon ou Poté et parfois son mauvais casting lors du match comme le Sénégal où il a sorti le joueur qui était le plus présent dans le match: Sessi D’Alméida.
3) Une équipe en perpétuel chamboulement qui n’a pas perdu de créer les automatismes surtout en défense latérale. Tantôt c’est Kiki, tantôt c’est Imorou; tantôt c’est Barazé, tantôt c’est Mama. En défense, il faut une ossature stable de titulaires et de remplaçants pour une meilleure cohésion
4) une équipe incapable d’hausser son niveau de jeu. Le rythme est monotone et ne fait que baisser tout au long de la partie. L’équipe est incapable de passer à la deuxième vitesse.
5) l’équipe des matches nuls. Cinq matches pour quatre nuls et une défaite. On ne peut pas construire une équipe compétitive autour d’un tel scénario. Même Madagascar a offert une image meilleure du football en allant chercher des adversaires meilleurs qu’eux dans leur dernier retranchement.
Conclusion : il faut rebâtir une nouvelle ossature de l’équipe nationale en mettant de côté les cadres comme Sessegnon ou Poté qui ont déjà tout donné au Bénin et en donnant plus de temps aux jeunes comme Dossou, Anan, D’Almeida etc…
7 comments