Bénin - Résultat du BAC 2019: face aux polémiques Noël Chadaré donne des explications

Le taux d’admissibilité du baccalauréat 2019 a suscité moult commentaires. Pour beaucoup, le résultat de 50% obtenu au terme de cette année scolaire est un résultat politique. Faux rétorque Noël Chadaré qui fait le décryptage des mesures qui ont conduit au résultat à polémiques.

Le secrétaire général de la Confédération des Syndicats indépendants (COSI), Noël Chadaré a fourni des explication sur le taux de réussite au BAC pour le compte de l’année scolaire et académique 2018-2019. Invité ce weekend dans l’émission Grand Format de CANAL 3 Bénin, le syndicaliste s’inscrit en faux contre les commentaires qui se font sur le taux de réussite au BAC 2019. « …Le bruit a couru que c’est des résultats politiques, qu’on aurait maquillé les résultats du BAC; je crois qu’il n’en est pas question, c’est une vision simpliste de la chose » martèle-t-il.

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L’argument selon lequel c’est parce qu’il n’y a pas eu grève au cours de l’année expliquerait ces résultats n’est très exact, affirme-t-il. Pour lui, c’est la réunion de certaines conditions qui ont contribué au résultat qui suscite autant de polémiques. La première condition, poursuit-il remonte à 2017 où le ministre Lucien Kokou a pris un arrêté pour réglementer le passage en classe de seconde. Selon le contenu de l’arrêté, pour faire la classe de seconde, il faut absolument avoir le BEPC et la moyenne de classe. « c’est un filtre important », indique-t-il.

La seconde mesure qui aurait impacté les résultats de cette année serait une décision prise par le directeur de l’office du BAC contre les candidatures libres impose un autre niveau de filtre en empêchant les candidats s libres qui n’ont pu prouver qu’ils ont obtenu le BEPC. Ce niveau de filtre empêche également des candidatures qui viennent gonfler le taux d’échec. Depuis que cette décision est prise, poursuit-il, le nombre de candidats au BAC il y a 4 ans, diminue d’année en année. C’est un autre filtre qui a permis d’avoir des candidats de qualité. A le croire, quand les bonnes décisions sont prises, le résultat suit toujours. Pour lui, le BAC béninois est un label et il faut cesser de la décrédibiliser par des commentaires sans fondement.

6 comments

TOUTOUOLA 16 juillet 2019 à 11 h 52 min 11 h 52 min

« A le croire, quand les bonnes décisions sont prises, le résultat suit toujours. ….., le BAC béninois est un label et il faut cesser de la décrédibiliser par des commentaires sans fondement »
D’ACCORD avec cette analyse. Il ne faut surtout pas tomber dans la nonchalance intellectuelle que propose la France dans le plan de l’éducation nationale.
L’excellence est un passeport du monde moderne!

magbedo 16 juillet 2019 à 12 h 29 min 12 h 29 min

Je suis entièrement d’accord avec Mr CHADARE. Il a fait une analyse savante des résultats du BAC. Je l’ai souvent dit et je vais le répéter. Beaucoup sont ceux là qui vont des commentaires sans maîtriser le moindre détail des situations. On sent même qu’ils divaguent.

azazou 16 juillet 2019 à 12 h 36 min 12 h 36 min

Voici des explications nettement plus crédibles que les élucubrations d’un certain directeur départemental de je-ne-sais-quoi la semaine dernière. Personnellement, je veux bien croire que ces résultats du bac reflètent réellement le travail des élèves et des enseignants. Mais venir raconter que des pseudo-reformes qu’on ne peut même pas citer ont pu produire ces résultats en une année est pour les idiots à l’image de ceux qui font cette analyse.

Nabia 17 juillet 2019 à 9 h 13 min 9 h 13 min

Idéalement, c’est un taux de 100 pour 100 qu’il faut rechercher pour parvenir à attester que le système éducatif est excellent. Ce n’est pas évident mais un enseignement de qualité conduit à des résultats excellents. Juste un point de vue au passage.

Assanse 17 juillet 2019 à 9 h 53 min 9 h 53 min

Je valide et je trouve très pertinentes les analyses de M. Chadare car une réforme en un an ne peut pas donner de tels résultats. D’ailleurs, les apprenants prennent de plus en plus conscience de leur avenir gage du succès.

Sabine 18 juillet 2019 à 10 h 42 min 10 h 42 min

Je suis entièrement d’accord avec M. CHADARE. Ce travail de réussite a commencé depuis 2016 ou le taux de réussite au BEPC avait donné moins de 20 % sur le plan national avec beaucoup de rigueur à la correction en plus les réformes pas d’entrée en seconde sans BEPC nous a conduit à avoir sans doute de meilleur candidats qui sont au premier essai pour le BAC 2019. Sans magie ni chimie on aura forcément un taux de réussite élevé hein à mon avis.