Bénin: le syntisfar-Bénin sonne la mobilisation pour riposter contre le retrait du droit de grève

La décision de la cour constitutionnelle 6è mandature portant sur le retrait du droit de grève aux agents de la santé, de la justice et de la force armée continue de faire la vague. Suite à la déclaration de l’union nationale des magistrats du Bénin (unamab), le Syndicat national des techniciens infirmiers et sages-femmes anesthésistes réanimateurs du Bénin (Syntisfar Bénin) revient à la charge et menace le gouvernement des conséquences de la tentative de supprimer les libertés syndicales.

En effet, à travers un communiqué signé de Monsieur Maxime Daga, secrétaire général dudit Syndicat, les agents du secteur de la santé entendent se mobiliser pour faire face aux menaces qui planent sur leur corporation. «  Tous nos acquis sociaux et démocratiques sont en danger, le pays entier est en danger », a martelé le secrétaire général du Syndicat national des techniciens infirmiers et sages-femmes anesthésistes réanimateurs du Bénin (Syntisfar Bénin).

Face à ce qui profile à l’horizon, Maxime Daga lance un appel à une mobilisation générale afin de prendre les taureaux par les cornes pour déjouer les plans de destructions des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes. « …Si nous restons sans rien faire, nous allons subir, subir et subir le rouleau compresseur en déploiement, en ce moment, pour nous museler afin que les réformes, mal conçues et contre le peuple béninois, en cours dans notre secteur soient conduites sans la moindre résistance  » a affirmé Maxime Daga qui appelle tous les états majors du monde syndical à une riposte à la hauteur de la déclaration de guerre afin de préserver les acquis démocratiques.

2 comments

comments user
ADAMON

Djogbenou tu as signé ton certificat enfants du Bénin debout

comments user
Baboum

Il faudra frapper fort en cas de grève politique et fantaisiste. Des jeunes diplômés de toutes qualifications chôment et ne demandent qu’à travailler. Il ne faut plus laisser des gens qui ont oublié leur serments continuer à faire mourir des citoyens dans nos centres de santé.