Crise en Guinée-Bissau: les chefs d’Etat de la Cedeao en conclave « extraordinaire » à Niamey

Les chefs d’Etat de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sont en conclave à Niamey depuis la matinée de ce vendredi 8 novembre. Ils se penchent sur la situation en cours en Guinée-Bissau.

Les chefs d’Etat sont à huis clos pour se pencher sur la crise Bissau-guinéenne. Au cours de la réunion extraordinaire, ils auront à analyser les rapports émanant d’un comité ministériel de haut niveau. Ledit comité a effectué une mission le 3 novembre dernier dans le pays en crise et ses rapports sont soumis à l’examen des chefs d’Etat. Dans son discours d’ouverture, le président en exercice de la Cedeao, Issoufou Mahamadou, a fait savoir qu’il s’agira pour eux de « réfléchir sur les voies et moyens susceptibles d’assurer un accompagnement à la Guinée Bissau pour la tenue d’élections pacifiques, crédibles et transparentes le 24 novembre 2019, conformément aux dispositions du Protocole additionnel de 2001 de la CEDEAO, sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance ».

A la fin du conclave de ce jour, assure le président nigérien, un anti-troisième mandat en Afrique, « le sommet doit envoyer aux protagonistes un message clair : la CEDEAO ne peut tolérer, pour quelque raison que ce soit, la déstabilisation d’un État membre ». Il faut préciser que tous les chefs d’Etat de la communauté prennent part à ce sommet.