En colère, Emmanuel Macron engueule Georges Malbrunot, un journaliste du Figaro (vidéo)

Le président Emmanuel Macron s’est emporté contre le journaliste du Figaro, Georges Malbrunot. Le chef de l’Etat l’accuse d’“irresponsable” pour avoir publié un article qui évoque une menace française de sanctions contre les responsables libanais qui bloqueraient des réformes.

La scène s’est produite ce mardi 02 septembre 2020 soir sur LCI et entre dans le cadre du déplacement d’Emmanuel Macron à Beyrouth après la terrible explosion qui a ravagé une partie de la capitale libanaise.

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En effet, comme l’indique télé loisirs, le journaliste du Figaro et spécialiste du Moyen Orient Georges Malbrunot, retenu en otage avec son collègue Christian Chesnot en Irak en 2004 pendant plus de quatre mois, a écrit un article sur une rencontre organisée dans la capitale libanaise entre Emmanuel Macron et des cadres du Hezbollah, mouvement politique et paramilitaire largement considéré comme une organisation terroriste.

« C’est grave d’un point de vue déontologique »

Les faits relayés dans le Figaro ont énervé le président Emmanuel Macron qui n’a pas pu garder son sang froid. « Ce que vous avez fait là, compte tenu de la sensibilité du sujet, de ce que vous savez de l’histoire de ce pays, est irresponsable ! Irresponsable pour la France, irresponsable pour les intéressés ici ! », a lancé Macron. Il accuse ainsi le journaliste français d’avoir mis à mal les efforts diplomatiques français.

Comme si cela ne suffisait il crache sur le Figarot : « C’est grave d’un point de vue déontologique ! Vous m’avez entendu défendre les journalistes, et je le ferai toujours, mais je vous parle avec franchise ! Ce que vous avez fait est grave, non professionnel, et mesquin ! ».

« L’incident est clos »

 De son côté, Georges Malbrunot fera d’abord mine de s’éloigner, avant de se résoudre d’écouter le président. Contacté par l’AFP, ce mardi soir, le journaliste français Georges Malbrunot a confié avoir été « très surpris de la virulence de cette attaque, qui est inacceptable et à laquelle il a répondu. « Je me suis expliqué avec l’Élysée, l’incident est clos.« , a-t-il rassuré.