Financement libyen: ça se complique pour Nicolas Sarkozy, Kadhafi règle ses comptes depuis sa tombe

L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, a été mis en examen ce vendredi pour « association de malfaiteurs ». Une décision qui intervient dans l’affaire de soupçons de financements de sa campagne de 2007, par l’ex-dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi.

Les choses se compliquent pour Sarkozy dans l’affaire de financement libyen. Un tribunal français a décidé vendredi, de sa mise en examen pour « association de malfaiteurs », après une audition de quatre jours par les juges anticorruption du parquet national financier (PNF). Selon BFM, c’est la première fois qu’un président de la République française est poursuivi pour un tel chef d’accusation.

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Selon le même média, Nicolas Sarkozy avait déjà été mis en examen en 2018 et, il y a quelques semaines, la Cour d’appel de Paris a validé le dossier. Les chefs d’accusations étaient « corruption passive », « recel de détournement de fonds publics » et « financement illégal de campagne ». L’ancien président est également placé sous contrôle judiciaire.

Sarkozy est accusé d’avoir reçu des millions d’euros de la part de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne en 2007. Il nie les accusations mais l’étau se referme chaque jour un peu plus sur lui. Notons que c’est sous l’impulsion presque acharnée de Sarkozy que la France et l’Otan sont intervenus en Libye et ont assassiné Kadhafi.