« Dire qu’il n’y a aucune référence dans l’histoire de la conférence, est assez osé. », Claude Djankaki

Claude Djankaki

La conférence des forces vives de la nation était à l’honneur ce dimanche 28 Février 2021. Plusieurs personnalités politiques notamment de l’opposition ont fait des témoignages sur ce pan de l’histoire politique du pays. L’ancien syndicaliste et actuel directeur général des infrastructures s’est également prononcé.

Selon le président du parti politique Moele-Bénin, Jacques Ayadji, puisque c’est de lui qu’il s’agit, « il n’y a aucune référence dans l’histoire de la conférence. ». Une opinion qui suscite de l’indignation dans le rang de ses compatriotes.

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C’est le cas de l’expert en gouvernance locale, Claude Djankaki. Dans un post sur les réseaux sociaux, l’ancien directeur adjoint de cabinet du MISAT estime qu’affirmer « qu’il n’y a aucune référence dans l’histoire de la conférence nationale est quand même assez osé« .

« Là, vous restez uniquement dans la logique du pouvoir qui déconstruit en ce moment tous les acquis avec un saut dans l’inconnu. Votre analyse ne fait pas référence au panorama des faits politiques« , se désole Claude Djankaki.

Pour lui, le renouveau démocratique a duré tant bien que mal environ 30 ans, et ce parcours n’est pas négligeable dans la vie d’une nation.

La jarre trouée, selon Claude Djankaki, reste pourtant le symbole majeur au Bénin. De ce point de vue, précise-t-il, la démocratie tutélaire qui est celle d’un homme contre l’ensemble des intelligences ne saurait construire dans la durée.

« Vous gagnerez à être moins radical sur la problématique, car au tribunal de l’histoire, chaque témoin a droit à la parole. Nous devons éviter d’écrire l’histoire de notre pays avec une gomme à la main« , a-t-il martelé.

2 comments

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EFELDÉ

LES BÉNINOIS AIMENT SE MENTIR.
LE PRINCIPAL OBJECTIF DE LA FAMEUSE CONFÉRENCE NATIONALE DE 1990 ÉTAIT DE LEGETIMER LA MORT POLITIQUE DES ANCIENS PRÉSIDENTS EN INTRODUISANT L’EXCLUSION DES 70 ANS : MAGA, APITHY, AHOMADÉGBÉ, ZINSOU ET AUTRES.
CE QUI EST TOTALEMENT ANTIDÉMOCRATIQUE.
TOUT LE RESTE N’EST QU’UN RAMASSIS DE MAGOUILLES ET D’INTRIGUES ORCHESTRÉES ESSENTIELLEMENT PAR LES CADRES DU ZOU.
ET DEMANDEZ AUJOURD’HUI AU PRINCIPAL BÉNÉFICIAIRE DE CES INTRIGUES S’IL VEUT OU NON ÊTRE PRÉSIDENT ?
DEPUIS CETTE TRISTE DATE, AU BÉNIN, LA DÉMOCRATIE A FAIT PLACE À LA DEMON-CRATIE QUI EXCLUT LE CANDIDAT INDÉPENDANT DU CHEF QUARTIER, CONSEILLER MAIRE OU DÉPUTÉ.
MAIS DEPUIS CETTE TRISTE CONSTITUTION, CE PAYS AUX MILLE ET UN CLUBS MAFIEUX APPELÉS PARTIS, N’A EU QUE DES AVENTURIERS INDÉPENDANTS COMME PRÉSIDENTS.
LE PRÉCÉDENT N’A JAMAIS MILITÉ DANS SA JEUNESSE NI ÉTÉ CHEF DE CLASSE ,QUARTIER, CONSEILLER MAIRE OU DÉPUTÉ. D’OÙ LES PITEUX RÉSULTATS QUE L’ACTUEL ESSAIE COURAGEUSEMENT DE CORRIGER.
BÉNIN, PAYS DE DIABLES !

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Anonyme

C’est vraiment du bas sexe si vous réfléchissez ainsi. Aujourd’hui dites-nous ce qui a changé. Le président actuel est-il issu d’un parti politique pour sa réélection? Ne serait-il pas la même cause qui produit les mêmes effets? Dites vous que vos réformes ont échouées et accepté la chose. Un hirondelle ne fait pas le printemps dit-on