Guinée Conakry: les principaux partis d’opposition boycottent les législatives du 16 février
Les législatives auront lieu le 16 février en Guinée Conakry. Les principales formations politiques de l’opposition ont boycotté le vote pour le renouvellement de l’Assemblée nationale.
Les principaux partis d’opposition en Guinée Conakry ne participeront pas au scrutin législatif de février 2020. En effet, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré n’ont pas fait acte de candidature à la Commission électorale indépendante (Ceni). Les partis les plus représentatifs au parlement ont dénoncé les anomalies constatées dans l’élaboration du fichier électoral et estime que le vote est gagné d’avance pour la majorité présidentielle. « Nous ne pouvons pas participer à ce scrutin pour lequel le fichier électoral est taillé sur mesure pour l’exécutif », s’est justifié Aliou Condé, secrétaire général de l’UFDG. « Il aurait fallu arrêter le processus, réparer les anomalies et fixer un autre délai », estime Boubacar Barry, vice-président de l’UFR.
Dans le même temps, de micros partis se sont mobilisés pour prendre part à cette messe électorale. Le président Alpha Condé fait face depuis plusieurs mois à de vives contestations de la part de la société civile et l’opposition réunies au sein du front national pour la défense de la constitution. Cette coalition manifeste contre un projet de révision de la constitution synonyme d’un éventuel troisième mandat du chef d’Etat. En prélude à ce scrutin, une mission d’anciens chef d’Etat (Nicéphore Dieudonné Soglo et Jonathan Goodluck) avait séjourné l’année dernière à Conakry pour évaluer le cadre organisationnel mis en place par les différentes parties.
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