Bénin – retrait de licence: Glo Mobile engage des poursuites judiciaires contre l’Arcep et Moov

L’affaire relative au retrait de la licence d’exploitation de la Société Glo mobile S.A et à l’attribution de ses numéros à l’opérateur de téléphonie mobile Moov Bénin par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep-Bénin) vient de prendre une nouvelle tournure. De source digne de foi, depuis hier, par les soins d’un huissier de justice, la Société Glo mobile S.A a formé une opposition à cette décision de l’Arcep-Bénin qu’elle juge arbitraire et attentatoire à son droit de propriété.

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En effet, la DECISION N˚2018-014/ARCEP/PT/SE/DFC/DR/DRIDAJRC/GU en date du 17 janvier 2018 portant attribution des AB de préfixes 98,99 et 68 à l’opérateur ETISALAT BENIN S.A n’est pas du goût de Glo mobile Bénin, qui évoque avoir consenti de lourds investissements pour atteindre le nombre de 1.451.651 d’abonnés et qu’en aucune manière, on ne peut agir tel que l’Arcep-Bénin l’a fait sans son accord formel. A travers son action, la société nigériane Glo mobile Bénin de droit béninois somme d’une part, l’Arcep-Bénin d’avoir à rapporter sa décision puis retirer sans délai son communiqué en date du 17 janvier 2018 sous peine de poursuites judiciaires et d’autre part, met en garde la société ETISALAT BENIN S.A d’appliquer la décision de recevoir sur son réseau, les abonnés de Glo mobile Bénin.

Au cas où sa concurrente Moov donnerait de suites favorables à la décision de l’Arcep-Bénin d’accepter le transfèrement des abonnés Glo sur son réseau, ETISALAT BENIN S.A y sera contrainte par voie de justice et éventuellement amener à réparer les préjudices causés. De plus, Glo mobile Bénin s’appuie sur l’article 22 de la constitution du 11 décembre 1990 qui dispose que « toute personne a droit à la propriété. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique et contre juste et préalable dédommagement. »

De toute façon, les jours à venir nous situerons par rapport à la suite judiciaire de ce feuilleton qui ne fait que commencer vu qu’une entorse a été faite à la convention d’exploitation signée entre Glo mobile Bénin et l’Etat béninois.

1 commentaire

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Namboni

Bonjour à tous les béninois et à toute l’Afrique. Bonjour aux administrateurs de bénin web TV. J’ai une seule préoccupation à défaut de répondre aux questions phares d’actualité affichées au portail de votre site. Elle est la suivante: pourquoi au benin , il faut faire la politique avant d’être heureux, ou pourquoi tout le monde cours d’arrière la politique?
– les professeurs d’université abandonnant leurs étudiants et la recherches.
– les enseignants des premiers et second degré abandonnant les apprenants au profit des meeting.
– les juristes dit-,on.
– les syndicalistes.
– la société civile.
– les forces armées.
Et pourtant aucun d’eux n’a suivi une formation en politique.
Pourquoi un citoyen promis à un poste technique devient immédiatement politicien?
Maintenant à propose de la cour constitutionnelle :
En 2002, c’était la cour de kerekou: elle a jugé constitutionnelle certaines dipostions de la loi sur la grève. En 2006 cette cour installée par kerekou a violé sa disposition de 2002 et reconnut la grève comme un acquit absolu. En 2011, yayi installe sa cour. Elle dit qu’on peut retirer la grève à ceux qui apportent de l’argent au pays. En 2018, la même cour se dédit et reconnait le droit de grève comme un acquit absolu. Attendons: quand talon va installer sa propre cour, elle va valider le retrait du droit de grève aux corps concernés. Conclusion: il n’ya plus de sages au bénin, il y a des politicards, et tenez vous bien d’ici 10 ans avec la même constitution les décisions de la cour seront avec recours. Je vous remercie.