Bénin – Affaire Lionel Zinsou : les mises au point de Bertin Koovi à Rachidi Gbadamassi

Le président de l’Alliance Iroko, Bertin Koovi, a réagi aux propos tenus par le député Rachidi Gbadamassi, le 06 mars 2018, lors de sa conférence de presse sur l’affaire de 15 milliards de francs cfa de dette qu’aurait contractée Lionel Zinsou auprès du PDG du Groupe burkinabé « Ebomaf » lors des campagnes de la présidentielle de 2016.

Comme pour ramener à la raison le député Gbadamassi, qui semble se jeter à fond sur un dossier qu’il maîtrise à peine, Bertin koovi pose trois questions basiques : « Contre quoi ce monsieur (le PDG du Groupe « Ebomaf » – ndlr) a prêté 15 milliards de francs cfa à Lionel Zinsou ? Quelle garantie avait-il ? A combien de personne 15 milliards de francs cfa peuvent être prêtés juste sur reconnaissance de dette ? ».

[su_heading size= »17″]A (re) lire aussi : Bénin : affaire Lionel Zinsou – Bonkoungou est-il devenu un dossier d’Etat ?[/su_heading]

Loin des intrigues politiques, Bertin Koovi, en sa qualité d’économiste, estime que le PDG du Groupe « Ebomaf », contrairement aux déclarations du député Gbadamassi, n’est pas victime, mais coupable. « Les 2 contractants sont autant responsables l’un que l’autre. J’ai envie de rire quand j’écoute mon frère Gbadamassi. Il sait mieux que quiconque que pour avoir un soutien politique, hélas chez nous, les acteurs politiques vous demandent de l’argent. L’argent de Zinsou a acheté les Logos. C’est simple », a-t-il fait savoir.

Selon Bertin Koovi, Lionel Zinsou ne pourra pas payer de sa poche 15 milliards de francs cfa au PDG, mais il pourra trouver de marché de construction de routes au Groupe « Ebomaf ». « Ce sera la compensation. Ebomaf est le premier responsable de ce qui arrive, lui qui a mis ses camions partout sur des chantiers fictifs pour faire voter en faveur de Zinsou (en 2016 – ndlr)… Il n’est pas victime He Gbadamassi, « Ebomaf » est complice… », a-t-il précisé.

4 comments

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lamidos doslami

Si dossiers ll y’a á publier sur lionel zinsou Rachidi Gbadamassi devrait se mirer 1000 fois avant de lever son petit doigt.Encore qu I’ll ne maitrise rien de ce dossier mr le perroquet du nouveau depart se jette sur toute occasion pour s afficher.Au lieu de distraire le peuple de ses ballivernes ne peut Il pas chercher un local pour coller les pneus cumulativement avec son diplome de chair en politiue,

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Charlemagne BIO

C’est quand même curieux que ce soit un cochon qui reproche au mouton d’avoir une cour sale. La lecture approximative du texte qu’on lui a confié donne envie de vomir car si c’était lui-même qui l’avait pensé et rédigé il ne le massacrerait pas de la sorte . En pur inculte, il fait des affirmations gratuites qu’un avocat en début de carrière peut utiliser pour le retourner en tôle ( il en a l’expérience). Supposons que M. Lionel Zinsou ait contracté un prêt auprès de Ebomaf, quelle preuve l’He GBAGDAMASSI a-t-il pour affirmer que c’était pour financer la campagne? La coïncidence de ce supposé prêt avec la période des campagnes présidentielles n’est pas une preuve suffisante pour affirmer que les fonds ont servi à financer la campagne. Il demande à la justice de se saisir du dossier parce que M. ZINSOU aurait dépassé les montants prescrits. S’il était conséquent avec lui il devrait exposer les preuves comme il a cité le journal français qui aurait dévoilé l’affaire. Quelle maladresse!!! Une fois encore il a réussi à faire parler de lui mais comme d’habitude très maladroitement. C’est pourquoi je conseillerais aux populations qui ont voté pour ce Monsieur d’épargner le Bénin de ces malheureux spectacles qu’il ne cesse d’offrir pour animer son marché et attirer vers lui des clients politiques qu’il quitte automatiquement dès qu’un autre mieux disant apparaît sur la scène.

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Sèkpèhoundèdè

Il n’y a qu’au Bénin que nous assistons à de telle conférence de presse. C’est quand même drôle d’écouter un conseiller de son rang s’exprimer. Je ne le connais pas personnellement mais que de nom. Le nom est tellement sur les lèvres que finalement on s’imagine tout sauf ce à quoi nous avons assisté. Mieux vaut se préparer avant de telle conference de presse surtout quand on sait qu’on a des difficultés pour s’exprimer.
Laissons la politique aux politiciens

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kpatakli

c’est au bénin ici que moi je vois des soient disant politiciens. comme celui-là sans conviction ni idéologie il ne dit rien de bon ce qu’ il sait faire c’est de salir le nom des autres alors que lui même ne vaut même pas la peine