Syrie : les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni entrent en action, les premiers missiles lancés sur Damas
Donald Trump après avoir entretenu le flou sur l’imminence d’une opération militaire contre la Syrie, accusée d’avoir mené une attaque chimique samedi dernier contre la ville rebelle de Douma, près de Damas, est entré en action.
Le président américain Donald Trump a averti mercredi la Russie, alliée de Bachar al-Assad, que des missiles seraient lancés sur la Syrie après l’attaque chimique présumée imputée au régime syrien. Après plusieurs jours de tergiversations, les Etats-Unis et leurs alliés entrent donc en action. Lors d’une allocution très solennelle, depuis la Maison Blanche, Donald Trump a annoncé vendredi 13 avril que Washington allait mener des frappes contre la Syrie, en coordination avec la France et le Royaume-Uni.
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« Nous ne pouvons pas tolérer la banalisation de l’emploi d’armes chimiques, qui est un danger immédiat pour le peuple syrien et pour notre sécurité collective », a déclaré le chef de l’Etat, justifiant ainsi des frappes militaires sur la Syrie qui seront « circonscrites aux capacités du régime sur les armes chimiques ».
Il a promis que l’opération durerait « aussi longtemps qu’il le faudra ». De Londres, la première ministre britannique Theresa May a affirmé qu’il n’y avait « pas d’alternative à l’usage de la force. »
Explosions entendues à Damas
Au moment même où le président américain s’exprimait, plusieurs journalistes présents à Damas ont fait état d’explosions entendues dans la capitale syrienne a annoncé le Monde.
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L’opération annoncée est une réponse directe à l’attaque chimique présumée menée la semaine dernière à Douma en Syrie. Ces dernières heures, la France et les Etats-Unis avaient affirmé avoir les preuves que le régime syrien était responsable de cette attaque.
Au cours de son allocution, le président américain s’en est aussi pris directement à Moscou, allié du président syrien Bachar Al-Assad. M. Trump a exhorté Moscou « à quitter la voie sinistre du soutien à Assad « , il a affirmé que la Russie « a trahi ses promesses » sur l’élimination des armes chimiques.
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