« Tout le monde sait ce qu’il se passe quand tu joues à Madrid en C1 »
Ancien joueur de la Juventus Turin, Medhi Benatia est revenu sur le quart de finale de la Ligue des champions 2018, face au Real Madrid. Une finale avant l’heure, perdue par les Bianconeri dans les derniers instants de la fin de la double confrontation.
11 avril 2018. La Juventus défiait le Real Madrid au Santiago Bernabeu en match retour de la Ligue des champions. Étrillés par les Madrilènes à l’aller (3-0), les Bianconeri se devaient de l’emporter par trois buts d’écart pour atteindre le carré d’as de la compétition. Chose qu’ils ont bien commencée avec l’ouverture du score précoce par Mario Mandzukic (0-1, 3è), suivi d’un second but du Croate un peu avant la pause (0-2, 37è). A l’heure de jeu, Matuidi permettait à son équipe de refaire son retard sur les Merengues (0-3, 60è). Sauf qu’il était écrit que la Casa Blanca allait sortir gagnant de ce duel de titans. Alors qu’on s’acheminait vers les prolongations, le Real Madrid obtient un pénalty généreux que ne s’est pas prié Cristiano Ronaldo pour le convertir. 1-3, score finale.
Deux ans plus tard, Medhi Benatia est revenu sur ce quart de finale dantesque. L’auteur de la faute qui a conduit au pénalty, a expliqué qu’il a juste effleuré Lucas Vazquez pour que ce dernier ne s’écroule dans la surface. « Après le 0-3 à la maison, nous pensions que c’était terminé, mais nous avons vu le score de la Roma contre le Barça et nous nous sommes motivés« , a expliqué Benatia pour ‘Sky Sport’ sur la rencontre. « Au Bernabéu, nous avons fait un match incroyable. Cristiano a réussi à doubler Alex Sandro et a envoyé un centre très dangereux. Lucas Vazquez pensait être seul devant Buffon pour frapper mais je l’ai surpris. J’ai fait tout mon possible pour ne pas le toucher mais dès qu’il a senti le moindre contact, il s’est jeté au sol », assure le Marocain.
Pour le défenseur central d’Al-Duhail SC, l’arbitre ne devrait pas siffler cette faute, car non seulement, il n’y avait rien, mais plus encore, on était dans les dernières secondes de la fin du match. « Si tu siffles quelque chose à la dernière seconde, ça doit être très clair. Mais bon, on sait tous ce qu’il se passe quand tu joues un match de Ligue des champions à Madrid », a-t-il conclu.
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