Bénin - Affaire Atao: "l'immunité n'est pas l'impunité", dixit Me Alain Orounla

Invité sur l’émission » 90 minutes pour convaincre » , de la radio ORTB, Maître Alain Orounla, avocat à la Cour, s’est prononcé sur l’affaire de faux médicament , qui implique le député Atao Hinnouho. Et c’est justement cet aspect de la chose qui intéresse l’avocat. Il a, dans un avis technique, démontré que le statut de député n’empêche en rien la procédure qui est actuellement en cours contre Atao Hinnouho.

Pour lui, Atao Hinnouho, fut-il député peut faire objet de poursuite comme tout citoyen. Et pour mieux se faire comprendre , il affirme » qu’Il n’y a pas de député dans le code de procédure pénal, mais des mis en cause ». Il est appuyé dans son raisonnement par son confrère , Maître Charles Badou, pour qui , le député a lui même compliqué la situation en s’interposant à la perquisition, ce qui peut être assimilé à un flagrant délit. De ce fait, il peut donc être poursuivi , s’il ne défère pas à la convocation. Maître Alain Orounla revient à la charge , en précisant qu’il y a infraction , ce qui justifie mieux la poursuite contre l’honorable Atao Hinnouho, qui ne saurait y dérober au nom d’une quelconque immunité ; car selon lui: » l’immunité n’est pas l’impunité »

Il faut souligner que les avocats du mis en cause ont dénoncé la procédure, qui selon eux ne respecte pas les normes en la matière. Ils réfutent catégoriquement la possibilité d’un flagrant délit, et exige que leur client soit traité avec les considérations dues à un député en de pareilles circonstances.

Notons qu’il est reproché au député la vente de » faux médicaments », ce qui est interdit sur le territoire béninois. Pour le moment , la Police continue son enquête, qui a d’ailleurs favorisé la découverte d’un deuxième entrepôt appartenant au mis en cause, introuvable depuis le vendredi 08 décembre 2017.

5 comments

Idrissou 10 décembre 2017 à 13 h 00 min 13 h 00 min

Un député qui vote les lois, censé connaitre les lois! Dommage. Mais, est-ce qu’on a besoin de tant d’agrément policiers? Les entrepôts étaient menaçant s? Ne sont-ils pas des Béninois qui s’y trouvent? La justice fera son travail.

AMOUSSOU 10 décembre 2017 à 14 h 28 min 14 h 28 min

Je dirais tout simplement que Talon serait cette affaire, ATAO est reconnu pour ce job,ADJAVON est reconnu pour son job, TALON est reconnu pour son job d’intrant également et d’autres ainsi de suite, je ne sais même si Atao fabrique des médicaments chez lui pour qu’on nous parle de faux médicaments.

kabirou 10 décembre 2017 à 15 h 53 min 15 h 53 min

mes freres beninois soyez justes .vous savez ,la seule façon d’eviter beaucoup de problems a ces genres de choses ,cest voir clair,de dire la verité et rioen que la verité.les avocats de ce monsieur connaissent bien le droit et vont faire semblant alors qu’ils savent tres bien que le monsieur sera fortement comdamné.ces avocats vont chercher á le plonger.pour moi cest facile.pour denouer cette affaire,il se presente et dit la verit,e et rien que la verité.et ça passe.

DANVO 10 décembre 2017 à 21 h 45 min 21 h 45 min

Mes chers frères, le Bénin va très mal,pour moi,il faut évangéliser nos politiciens pour éviter le pir, aujourd’hui, on a plus le droit de défendre le pays,mais des intérêts personnels puis ils sont tranquille. Des gens qui on volé sont dans climatiseur et ceux qui veulent défendre le pays vons tous en prison

Bola 10 décembre 2017 à 22 h 12 min 22 h 12 min

Faux médicaments ! C’est comme le kpayo, le pays n’est pas assez fourni en officines et vous supprimez la filière de faux médicaments. Ils résument toutes leurs réflexions aux départements littoral et atlantique. Allez voie dans le pays profond si les prétendus faux médicaments ne sauvent pas des vies. Pensez vraiment vos décisions et à ses conséquences sur le peuple d’abord. Faux médicaments ne sont pas poison. Arrêtez de faire de la diversion.