Congo : des milliers de réfugiés rwandais menacés de rapatriement forcé

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), sous l’insistance de l’Etat rwandais, a décidé de mettre en œuvre, la clause de cessation du statut de réfugié pour les rwandais du Congo Brazzaville. Reportée à plusieurs reprises, l’activation de cette clause sera effective au 31 décembre 2017. Ainsi, dès le 1er janvier 2018, des milliers de réfugiés rwandais au Congo vont se retrouver en situation irrégulière et risquent d’être rapatriés de force au Rwanda.

Par un communiqué, « SiSTEME », une association de rwandais basés en France et en Belgique, a dénoncé cette annonce du HCR. Par la même occasion, « SiSTEME » craint un rapatriement forcé des réfugiés rwandais considérés comme des opposants au pouvoir Kagamé.

« Le HCR estime que les réfugiés rwandais doivent retourner dans leur pays, malgré le fait que le régime actuel au Rwanda, est régulièrement épinglé pour les nombreuses violations des droits de l’homme qui y sont commises. L’insistance du HCR à voir cette clause de cessation est en soi une violation de la Convention de Genève, car une telle clause est en principe applicable lorsque les circonstances ayant justifié la reconnaissance de la qualité de réfugié ont cessé » précise la communiqué de « SiSTEME ».

Pour cette association, ces réfugiés rwandais installés au Congo depuis plusieurs années sont les survivants des massacres commis par le Front patriotique Rwandais en RDC en 1997 tels que stipulés dans le Mapping Report de l’ONU. Toujours pour « SiSTEME », le HCR avait prévu que la cessation ne pouvait intervenir qu’à condition que les réfugiés, une fois déchus de cette qualité, aient un statut juridique. « Or, à la veille de l’entrée en vigueur de la clause de cessation, ce statut se fait attendre » a-t-elle déploré.

C’est pour quoi, « SiSTEME » demande aux autorités congolaises de continuer à garantir la protection de ces réfugiés, comme elles l’ont fait ces 20 dernières années, en repoussant la date de prise d’effet de la clause de cessation afin de permettre l’adoption d’un cadre juridique favorisant l’intégration des réfugiés rwandais via l’acquisition d’une carte de résidence permanente sans qu’il faille présenter un passeport rwandais et en maintenant la protection des centaines de témoins du TPIR par l’exemption.

Notons que « SiSTEME » est une association à but non lucratif composée de jeunes d’origine rwandaise vivant en Belgique et en France. Lancée en 2008, elle apporte de l’aide aux réfugiés rwandais en Afrique, notamment.

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Sekarama

N’importe quoi !! La plupart des réfugiés que vous cités ils ont commis la Crimée de genocide, il faut que ils rentrent au Rwanda pour être jugé, bien sûr ils y’a aussi ses enfants eux aussi doit rentrer aux Rwanda pour travailler en commun avec d’autres Rwandais .
Quand vous dites association des jeunes, vous n’ Pas honte ? Il faut arrêter d’impli La jeunesse rwandais dans ce genre de magouilles, c’e Les vieux et les vieilles genocidaires , qui se cache derrière.
Déjà en France ça n’ex Pas ce genre des choses, peut être en Belgique.

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CESAR

Au nom du Rwanda, Kagame a demandé au HCR de mettre définitivement fin au statut de réfugié qui leur a été reconnu par les pays d’accueil.

Dans sa demande, Kagame a divisé les réfugiés en deux catégories.
Catégoire 1: les Rwandais qui ont quitté le Rwanda entre 1959 et 1998.
Catégorie 2 : les Rwandais qui ont quitté le Rwanda après 1998.
Kagame a demandé que la clause de cessation de statutut deréfugié politique s’applique aux réfugiés Rwandais de première actégorie.
A contrario, cette clause ne s’applique aux réfugiés Rwandais qui ont fui le régime Kagame après 1998.
Les réfugiés Rwandais qui ont fui le régime Kagame de 1994 à 1998 ont ont obtenu la reconnaissance de leur qualité de réfugié en application de la Convention de Genève sur les réfugiés. Les conditions qui les ont poussés à prendre le chemin d’exil ont été reconnu par les Etats dont le Congo Brazaveille qui les ont accueillis ont reconnu l’effectivité de ces conditions.
Concernant les réfuigés rwandais au Congo Brazaville, il s’agit de rares rescapés du génocide qui a été peprétré par les soldats de l’armée de Kagame sous le commandement de celui-ci. Cette qualification juridique des crimes qui ont été commis contre des millions de Hutu en ex-Zaïre est clairment mentionné dans le Rapport Mapping de l’ONU.
Kagame a demandé au Président Sassou-Nguesso de lui livrer ces rescapés c’est-à-dire les livrer au boucher des millions de femmes, hommes et enfants rwandais et congolais parce qu’il était Hutu et Bantu ( pour les Congolais). A sona ctif, ce Rappor fait état de plus de six millions de morts.
Certains des ces réfugiés sont arrivés au Congo en 1997, d’autres en 1998 et après.
Questions:
1/Pour satisfaire la demande de son ami Kagame, au nom de son pays, Sasou-Nguesso va-t-il opérer la distinction évoquée par ce dernier entre les réfugiés rwandais qui sont arrivés sur son avant 1998 et ceuc qui sont arrivés après 1998?
2/ Va-t-il mettre tous les réfugiés dans le même sac et l’expédier à son ami Kgame?
3/ Des millions de Rwandais sont éparpillés sur les cinq continents. Les Etats qui les ont accueillis leur ont très majoritairement reconnu la qualité de réfugiés et conséquemment ont reconnus fondées les conditions qui les ont conduits à fuire la régime Kagame. Pourquoi seul le Congo Brazaville entend se livrer à la chasse de ces réfugiés Rwandais? Des milliers de réfugiés rwandais vivent en Europe, en Amérique, en Asie et en Australie. Pourquoi seuls les réfugiés rwandais au Congo Brazaville sont cencernés par la décision inique du HCR, en fait la décision Kagame? Le Président Trump accusé de raciste à l’endroit des noirs, peut-il renvoyés des rescapés du génocide à l’assassin des millions d’être humains c’est-à-dire Trump va-t-il renvoyer à Kagame les rescapés du génocide ci-dessus indiqué résidant aux USA?
4/ En divisant les réfugiés Rwandais en deux catégories, ceux qui ont fui son régime dont avant 1998 et ceuxi l’ont fui après 1998, Kagame reconnaît que son régime est un regime de terreur contre les Rwandais et que la reconnaissance de leur qualité de réfugiés par les tiers est fondée curieusement pour la seconde catégorie de réfugiés.
Mais le même Kagame, a prétendu que pour les réfugiés de la première acatégorie, son régime de terreur contre les Rwandais qu’ils ont fui n’existent et le HCR doit leur appliquer la clausse de cessation de statut de réfugié.
Dans la demande de l’Etat Rwandais et dans les arguments évoqués par le HCR, nulle part est mentionné quand, comment et pourqoui le régime de terreur de Kagame a pris définitivement pris fin et pourquoi ce même Kagame a restauré ce même régime contre les Rwandais à partir de 1998.
Pris dans son ensemble, la décision du HRC d’appliquer la clause de cessation de statut de réfugiés rwandais indifféremment de leur arrvée au Congo ( car c’est seul le Congo qui entend appliquer cette décision inique) es contraire à la convention de Genève sur les réfugiés. Cette violation flagrante de la convention et des valeurs du HCR par les dirigeants de celui-ci sur demande de Kagame doit être dénoncée avec force par les ONG de défense de droits de l’jomme africaines. Or, force est de constater leur silence de tombeau, à l’exception de quelques unes, alors qu’elles ont disserté largement sur les propos du Président Trump à l’endroit des Africains. C’est regrettable Moralité, avant de donner de leçon d’hygiène aux autres, il faut que les Africaints prouvent préalablement qu’ills ont effectivement les régles d’hygiène élémentaires. Ils battent le recccord en matière de criquer les déclarations comme celles du Président Trump mais ils restent apathiques lorsque ce sont leurs présidents qui baffouent la dignité et les droits de l’homme élémentaires des Africains étrangers dans leurs pays. La parfaite illustration est le cas présent: comment un président africain qu’est Sassou-Nguesson puisse renvoyer à Kagame les réfugiés rescapés du génocide qu’il a perpétré contr les leurs et les millions de Rwandais et Congolais et surtout qu’il sait parfaitement que Kagame est un sanguinaire qui n’épargne même pas les enfants ( voir les enfants de rue brûlés vifs sur ordre de Kagame), le tout dans l’indifférence totale des médias africains? Kagame a reconnu le caractère despotique de son régime à compter de 1998, selon lui. Par conséquent, les réfugiés rwandais au Congo Brazaville sont fondés à demander la continuité de leur statut de réfugié en cours.
Merci de réagir pour éclairer vos lecteurs sur cas: violation flagrante de la Convention de Genève sur les réfugiés par le Secrétaire Générale actuel de l’ONU.
Le régimeKagame n’a jamais cessé d’être despotique comme en témoignent les centaines voire des milliers de prisonniers politiques au Rwanda. Le Secrétaire Généeral de l’ONU ne peut nullement prétendre l’ignorer, surtout que divers rapports accablants sur le régime Kaga ont été remis à ce dernier.

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CESAR

Au nom du Rwanda, Kagame a demandé au HCR de mettre définitivement fin au statut de réfugié qui leur a été reconnu par les pays d’accueil.

Dans sa demande, Kagame a divisé les réfugiés en deux catégories.
Catégorie 1: les Rwandais qui ont quitté le Rwanda entre 1959 et 1998.
Catégorie 2 : les Rwandais qui ont quitté le Rwanda après 1998.
Kagame a demandé que la clause de cessation de statu de réfugié politique s’applique aux réfugiés Rwandais de première catégorie.
A contrario, cette clause ne s’applique aux réfugiés Rwandais qui ont fui le régime Kagame après 1998.
Les réfugiés Rwandais qui ont fui le régime Kagame de 1994 à 1998 ont obtenu la reconnaissance de leur qualité de réfugié en application de la Convention de Genève sur les réfugiés. Les conditions qui les ont poussés à prendre le chemin d’exil ont été reconnues par les Etats dont le Congo Brazaveille qui les ont accueillis, leur effectivité a été reconnue par ce pays.
Concernant les réfugiés rwandais au Congo Brazaville, il s’agit de rares rescapés du génocide qui a été commis par les soldats de l’armée de Kagame sous le commandement de celui-ci. Cette qualification juridique des crimes qui ont été commis contre des millions de Hutu en ex-Zaïre est clairement mentionné dans le Rapport Mapping de l’ONU.
Kagame a demandé au Président Sassou-Nguesso de lui livrer ces rescapés c’est-à-dire les livrer au boucher des millions de femmes, hommes et enfants rwandais et congolais parce qu’ils étaient Hutu et Bantu (pour les Congolais). A son actif, ce Rapport fait état de plus de six millions de morts.
Certains des ces réfugiés sont arrivés au Congo en 1997, d’autres en 1998 et après.
Questions:
1/Pour satisfaire la demande de son ami Kagame, au nom de son pays, Sasou-Nguesso va-t-il opérer une distinction évoquée par ce dernier entre les réfugiés rwandais qui sont arrivés sur son avant 1998 et ceux qui sont arrivés après 1998?
2/ Ou va-t-il mettre tous les réfugiés dans le même sac et l’expédier à son ami Kagame?
3/ Des millions de Rwandais sont éparpillés sur les cinq continents. Les Etats qui les ont accueillis leur ont très majoritairement reconnu la qualité de réfugiés et conséquemment ont reconnus fondées les conditions qui les ont conduits à fuir le régime Kagame.
Pourquoi seul le Congo Brazaville entend se livrer à la chasse de ces réfugiés Rwandais? Des milliers de réfugiés rwandais vivent en Europe, en Amérique, en Asie et en Australie. Pourquoi seuls les réfugiés rwandais au Congo Brazaville sont concernés par la décision inique du HCR, en fait la décision Kagame? Le Président Trump accusé de raciste à l’endroit des Noirs Africains, peut-il renvoyer des rescapés du génocide à l’assassin des millions d’être humains c’est-à-dire Trump va-t-il renvoyer à Kagame les rescapés du génocide ci-dessus indiqué résidant aux USA?
4/ En divisant les réfugiés Rwandais en deux catégories, ceux qui ont fui son régime avant 1998 et ceux l’ont fui après 1998, Kagame a reconnu que son régime est un régime de terreur contre les Rwandais et que la reconnaissance de leur qualité de réfugiés par les Etats tiers est fondée mais curieusement pour la seconde catégorie de réfugiés.
Le même Kagame, a prétendu que pour les réfugiés de la première catégorie, son régime de terreur qu’ils ont fui n’existe plus et le HCR doit dès lors leur appliquer la clause de cessation de statut de réfugié, le tout sans expliquer pourquoi avec preuves à l’appui.
Dans la demande de l’Etat Rwandais et dans les arguments évoqués par le HCR, nulle part sont mentionnés quand, comment et pourquoi le régime de terreur de Kagame a définitivement pris fin et pourquoi ce même Kagame a restauré ce même régime contre les Rwandais à partir de 1998.
Pris dans son ensemble, la décision du HRC d’appliquer la clause de cessation de statut de réfugiés rwandais indifféremment de leur arrivée au Congo (car c’est seul le Congo qui entend appliquer cette décision inique) est contraire à la convention de Genève sur les réfugiés. Cette violation flagrante de la convention et des valeurs du HCR par les dirigeants de celui-ci sur demande de Kagame doit être dénoncée avec force par les ONG de défense de droits de l’homme africaines. Or, force est de constater leur silence de tombeau, à l’exception de quelques unes, alors qu’elles ont disserté largement sur les propos du Président Trump à l’endroit des Africains. Moralité, avant de donner de leçon d’hygiène aux autres, il faut que les Africains prouvent préalablement qu’ils ont effectivement observé les règles d’hygiène élémentaire. Ils battent le record en matière de critiquer les déclarations des Présidents d’autres pays comme celles du Président Trump mais restent apathiques lorsque ce sont leurs présidents qui bafouent la dignité et les droits de l’homme élémentaires des Africains étrangers dans leurs pays. La parfaite illustration est le cas présent: comment un président africain qu’est Sassou-Nguesson puisse renvoyer à Kagame les réfugiés rescapés du génocide qu’il a perpétré contre les leurs et les millions de Rwandais et Congolais et surtout qu’il sait parfaitement que Kagame est un sanguinaire qui n’épargne même pas les enfants (voir les enfants dits de rue brûlés publiquement vifs sur ordre de Kagame), le tout dans l’indifférence totale des médias africains? Kagame a reconnu le caractère despotique de son régime à compter de 1998, selon lui. Par conséquent, les réfugiés rwandais au Congo Brazaville sont fondés à demander la continuité de leur statut de réfugié en cours. Ils méritent le concours des défenseurs de droits de l’homme africains, ne serait ce que pour informer les opinions publiques internationales sur la violation de la Convention de Genève par le Secrétaire Général de l’ONU, supérieur hiérarchique du Haut Commissaire du HCR. Le régime Kagame n’a jamais cessé d’être despotique comme en témoignent les centaines voire des milliers de prisonniers politiques au Rwanda. Le Secrétaire Général de l’ONU ne peut nullement prétendre l’ignorer car divers rapports accablants sur le régime Kagame relativement aux violations massives des droits de l’homme, les tortures et les disparitions des Rwandais ont été remis à ce dernier.