Jérusalem, capitale d’Israël : contre tous, et si Donald Trump avait raison ?
Bien que l’État contemporain d’Israël soit une construction du XXe siècle, il existait déjà au IIe millénaire avant Jésus-Christ un peuplement israélite entre le Mont Liban, la mer Méditerranée et le désert à l’Est et au Sud. Les récits hébraïques racontent ainsi l’existence d’un royaume d’Israël, voyant se succéder les Rois Saül, David et Salomon.
Cet espace est désigné par le terme Israël, berceau du peuple juif et terre promise après l’exode hors d’Égypte. En 63 avant l’ère chrétienne, le dernier État juif indépendant devint un protectorat romain, malgré les révoltes, d’où le début d’un long moment d’exil. L’ancien État d’Israël avait alors disparu en 70 après Jésus Christ, lorsque Jérusalem avait été détruite par les romains. Par la suite, de nombreuses conversions au christianisme eurent lieu, ainsi qu’à l’Islam à partir de la conquête musulmane au VIIe siècle, si bien que les Juifs devinrent extrêmement minoritaires dans la région.
La création de l’État contemporain d’Israël
La genèse de l’État contemporain d’Israël est le fruit d’un long processus qui a débuté à la fin du XIXe siècle avec l’arrivée des premiers immigrants juifs en Palestine, d’où leurs ancêtres avaient été chassés à l’époque romaine.
De 1880 a 1918, plus 83.000 Juifs, surtout originaires de l’Europe de l’Est, arrivent en Palestine. Cette immigration est indissociable de l’histoire d’Israël. C’est ainsi qu’apparaît « le sionisme », une idéologie fondée sur un sentiment national juif prônant l’existence d’un centre territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Terre d’Israël, d’où leurs ancêtres avaient été chassés à l’époque romaine.
Cette immigration va continuer jusqu’en avant la deuxième guerre mondiale où, lors de l’établissement du mandat de la SDN en 1922, il fut inscrit dans les textes officiels que l’Empire britannique se devait de faciliter l’immigration juive et de mettre en place les conditions de la création future d’un État juif. La population juive est passée de 83 000 en 1918 à 650 000 en 1947, et s’est organisée politiquement de façon progressive, ceci malgré les révoltes palestiniennes.
L’indépendance de l’État contemporain d’Israël
Dès la fin de 1945, après la seconde guerre mondiale, les réfugiés juifs affluent en Palestine. La population arabe manifeste son opposition à ce qu’elle appelle une invasion. Les incidents se multiplient. Au sortir de la Shoah, les européens cherchent à se racheter en donnant aux Juifs une terre. L’ONU, à qui revint de droit le mandat de la SDN sur la Palestine, entérina la création de l’État d’Israël sur les plans établis par la Commission Peel en 1937, mais attribuaient cependant 55% du territoire à la population juive (soit le triple de ce qui était originellement prévu en 1937).
La Shoah, en hébreu catastrophe, est l’extermination systématique par l’Allemagne nazie d’entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers, des Juifs d’Europe et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale. On utilise aussi les termes d’« Holocauste », de « génocide juif ». La Shoah est probablement un des sommets de l’horreur que le peuple juif a subi de la part notamment du pouvoir germanique avec la complicité nauséabonde de la plupart des nations occidentales.
Le 14 mai 1948, le mandat britannique s’achève. Israël proclama son indépendance le 15 Mai 1948.
De l’indépendance de l’État d’Israël à aujourd’hui
Avant la déclaration de l’indépendance de l’État d’Israël, l’ONU avait décidé d’officialiser la création d’Israël en divisant l’ancienne Palestine en deux États, l’un arabe, l’autre juif. Le monde arabo-musulman rejettera le compromis et attaquera aussitôt Israël. Dès le lendemain de la déclaration de d’indépendance, Israël sera attaqué par une coalition de pays arabes. Le nouvel État vivait sa première guerre. En effet, ces derniers n’avaient pas approuvé la partition de la Palestine décidée par l’ONU un an plus tôt. Au cœur des territoires qui ont vu naître les trois grandes religions monothéistes, Israël débutait donc son histoire dans la douleur.
Mais il faut noter quelque chose de très important qui à refait surface aujourd’hui
En 1947, lors du plan de partage et la fin du mandat britannique, au lendemain de la création de l’Organisation des Nations Unies et juste après la seconde guerre mondiale, l’ONU a recommandé que Jérusalem ait un statut international spécial sous l’autorité administrative de l’Organisation des Nations Unies. C’est ce qui a conduit la communauté internationale à ne jamais reconnaître la souveraineté israélienne sur la ville. Aucune nation, n’a osé défier cette décision, jusqu’à la date du 6 décembre, bien que plusieurs présidents américains avaient déjà promis le faire (Bill Clinton et George W. Bush s’étaient avancés sur ce dossier avant de faire machine arrière) mais n’ont pas tenu leur promesse.
C’est Presque exactement 70 ans après l’annonce du plan de partage de l’ONU, que la nation la plus puissante au monde a finalement déclaré la ville comme capitale israélienne suscitant colère pour les uns mais joie pour d’autres.
Bien que cette nouvelle position pourrait anéantir les perspective de paix entre le monde arabo-musulman et Israël, d’autres nations pourraient encore, très bientôt, emboîtées le pas aux États-Unis.
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/939006911629869056
Les pays qui critiquent la décision du gouvernement américain
La Turquie:
Le premier ministre Erdogan a fait une purge après le faux putsch, il a fait enfermé des milliers d’intellectuels et de journalistes (ces derniers sont rarement des intellectuels), il a mis en prison et fait liquider des centaines si pas des milliers de gens qui étaient dans l’opposition ….
La Syrie:
Bâchâr el assad a fait exécuté plus de 300.000 personnes sur son sol, les conflits armés contre les rebelles ont coûté la vie à près d’un demi million d’hommes, de femmes et d’enfants…
Le Qatar:
Ce pays est considéré par certains comme le principal bailleur de fond des groupes terroristes sur la scène internationale. Un pays où les « ouvriers/employés » des pays étrangers sont souvent pris en otage et servent d’esclaves aux riches Qataris.
L’Arabie Saoudite:
Elle soutient officieusement la déclaration américaine et propose Abu Dis comme capitale pour les palestiniens.
Gaza:
Dirigé par le Hamas, un groupe de terroristes comme Daesh à la tête de la bande côtière… le Hamas est considéré internationalement comme un groupe terroriste au même titre que Daesh, chez eux tout est prétexte à la colère, la rage et la guerre, leur unique but est de tuer des juifs et des chrétiens.
Ramallah:
Ah! Ramallah, territoire sous contrôle de « l’autorité palestinienne » sans oublier que Mahmoud Abbas promet des élections depuis près de 10ans…. et oui, il est à la tête de « l’autorité » palestinienne comme un dictateur, sans plus aucune élection depuis fort longtemps….. cet homme eu pour nom de guerre Abou Mazen et fut lui même un terroriste (étonnant n est ce pas), mais n’oublions pas que leur école est celle du Djihâd.
Alors c’est vrai les pays arabo musulmans critiquent la décision de Trump, mais si on analyse de plus près on se rend compte que ce sont des terroristes, des dictateurs et des assassins de masse qui critiquent….
Concernant l’Europe, la triste France et notre royaume de Belgique, ces dirigeants ont surtout peur que de nouvelles attaques aient lieu sur leur territoire…. car ils sont déficitaires depuis plusieurs décennies sur l’éducation des jeunes arabo musulmans français, belges…..
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