« Vent en poupe » des entreprises françaises au Bénin : Patrice Talon ressuscite la « France Afrique »

Depuis plusieurs années, les entreprises françaises sont installées en Afrique et récupèrent plusieurs marchés industriels, commerciaux et de BTP. La France parfois s’en mêle pour convaincre les Etats de faire confiance aux entreprises françaises. Cette tradition semble être perpétuée par bon nombre de pays africains dont le Bénin de Patrice Talon.

Les béninois pensaient avoir fini avec la « France Afrique » avec le faible de l’ancien président du pays, Boni Yayi, pour les chinois. Le pays a connu sous Yayi un certain nombre de grand travaux de routes et autres infrastructures pour lesquels les entreprises du tout puissant Xi Jin Ping chinois, ont été sollicitées. Grand ami de la Chine, Boni Yayi a presque oublié la France et ses entreprises.

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L’arrivée au pouvoir de Patrice Talon a complètement changé la donne dans une certaine discrétion qui n’est pas à révéler le fait que les entreprises françaises aient carrément bottées dehors les chinois et autres entreprises venues de l’Asie.

Presque toutes entreprises ayant reçu un marché au Bénin depuis l’arrivée de Talon, sont françaises. Du groupe ADP (ex-Aéroport de Paris), pour la gestion de l’aéroport de Cotonou, au groupe Louis Berger pour des chantiers de BTP dans la capitale Porto-Novo, en passant par plusieurs autre sociétés françaises dont, l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) pour l’exploitation du CNHU de Cotonou, Bouygues-International qui se charge de la construction de l’hôpital d’Abomey Calavi, elles sont partout et dans tous les secteurs d’activité au Bénin.

Deloitte, Safran, orange, Valence-Loutati, Zuo ou encore Emerco sont aussi des entreprises de l’hexagone ayant reçu des marchés au Bénin dans plusieurs secteurs. Une remarque flagrante de l’engagement de Patrice Talon à « franciser » le pays allant ainsi au revers de tout ce qui est aspiration des peuples africains de finir avec la « France Afrique ». Une situation qui risque de ne pas plaire à ses concitoyens quant on sait dans quelles conditions les entreprises française se font octroyer des marchés dans les pays africains.

Cette semaine, Vincent Bolloré, le puissant patron du groupe français Bolloré, groupe qui d’ailleurs a raté de près un marché de chemin de fer au Bénin il y a à peine quelques mois, a été mis en garde à vue puis en examen pour « corruption d’agent étranger » dans une affaire de marché portuaire obtenu au Togo et en Guinée. Tout ceci pourrait laisser croire que les pays africains francophones ne veulent pas sortir de la tutelle de leur « ancienne métropole ».

5 comments

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SEGNI

Ça devient « presse mille collines »

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Le lecteur exaspéré

Talon n’est pas comparable à ceux là dont vous parlez les amis journalistes (Faure au Togo et Condé en Guinée), même si je suis sceptique face à tout ce qui est France-Afrique. Vous dites simplement que Bolloré a raté de près un marché de chemin de fer. Vous êtes gênés de dire clairement que Talon les a réfoulés ces deux froupes corrompus corrupeteurs? Et pourtant c’est vous qui avez écrit ça ici. Arêtez de nous soûler enfin!

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Azanhouan

Arrêtez de nous distraire avec contre-vérités

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    Amelagbe

    Ou sont les contre verites?
    A part la peite correction mineure que Deloitte – dont la presence dans le lot est lie au fait qu’il est l’employeur de Wadagni- est américain!
    La verite est que l’arrimage de notre economies a celles de la France et de l’Europe (Port Anvers) est evident …
    Mais les aveugles ne peuvent voir et il n’a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

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Un lecteur mécontent

Béninwebtv était un bon média que j’aimais lire mais force est de constater qu’il sont tombé dans la facilité. L’impartialité dont il faisait preuve n’est plus d’actualité.