Bénin : la présidente de la Haute Cour de Justice quitte son poste

Marcelline-Claire Gbèha Afouda est sur le point de quitter la Haute Cour de Justice. En effet, la nouvelle configuration de la Cour Constitutionnelle entraîne un renouvellement de certains membres au niveau de la Haute Cour de Justice. Il s’agit des six (06) membres de la Cour Constitutionnelle qui sont automatiquement remplacés par les nouveaux venus.

Son mandat étant arrivé à terme à la Cour Constitutionnelle, elle est désormais contrainte  de quitter l’institution comme le stipule l’article 5 du règlement intérieur de l’institution.Selon cet article;

« La haute Cour de Justice, composée des membres de la Cour Constitutionnelle à l’exception de son Président, de six (06) députés élus par l’Assemblée Nationale et du Président de la Cour Suprême élit en son sein son Président et son Vice – Président, l’un et l’autre devant provenir d’institutions différentes. Le Président et le Vice – Président élus restent en fonction jusqu’ à la fin de leur mandat dans leurs institutions d’origine ».

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La Présidente de la Haute Cour de Justice, Marcelline-Claire Gbèha Afouda passe le témoin à son successeur très prochainement. Selon les informations reçues de sources proches de l’institution, les nouveaux membres se retrouvent le mercredi 13 juin 2018 pour désigner parmi eux, celui qui prendra les commandes de la Haute Cour de Justice.

Pour rappel, la Haute Cour de Justice a pour rôle de juger le président de la République et les membres du gouvernement pour des faits qualifiés de haute trahison, d’outrage à l’Assemblée nationale, ou d’atteinte à l’honneur et à la probité et d’infractions commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Au delà des personnes visées ci-dessus, elle peut également juger tous ceux qui se rendront complices en cas de complot contre la sûreté de l’État.

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Tonangnon

Dame Marceline, membre de la cour constitutionnelle et présidente de la Haute cour de justice sous Yayi, peut aller jouir tranquillement des prébendes qu’elle et son époux Charles, conseiller de l’ombre de Yinwe, ont collectées durant le changement et la refondation. Et qui dit alors que le contrôle des institutions par le president date de nos jours ?