Bénin – Reconstruction du pont de la Sota: le gouvernement pour l’accélération des travaux

La baisse du trafic entre Malanville et le Niger due à l’effondrement du pont de Sota sera bientôt résolue. C’est du moins, l’impression qui se dégage du compte rendu du conseil des ministres en sa session du Mercredi 19 Septembre 2018.

45 jours pour reconstruire le pont effondré de Sota situé à l’entrée de Malanville; c’est l’une des clauses conclues entre le gouvernement du président Patrice Talon et l’entreprise SOGEA SATOM.

En effet, lors du conseil des ministres du Mercredi dernier, le dossier de la reconstruction du pont de Sota a été évoqué. Selon le compte rendu présenté par Oswald Homeky, ministre du sport et de la culture, le gouvernement, vue l’importance économique que représente ce pont pour le Bénin et pour le pays frère du Niger a décidé de prendre les taureaux par les cornes afin d’accélérer les travaux de reconstructions dudit pont. C’est ce qui justifie d’ailleurs le choix de l’entreprise SOGEA SATOM. En effet, selon les informations contenues dans le relevé du conseil des ministres, le gouvernement de la rupture en confiant la reconstruction de ce pont à cette entreprise, entend réduire substantiellement le délai d’exécution des travaux. En effet, cette entreprise dispose déjà de poutres préfabriquées qu’elle comptait utiliser pour les travaux de Womey.

Pour assurer un délai court d’exécution des travaux afin de remettre en service ce pont dont l’importance du trafic impact positivement l’économie nationale, il est demandé à l’entreprise SOGEA SATOM de se servir des poutres prévues pour Womey pour finaliser les travaux de reconstruction du pont de Sota dans un délai contractuel de 45 jours.

Par ailleurs, le gouvernement, pour réduire les peines des usagers de ce pont demande à l’entreprise SOGEA SATOM de réaliser dans un délai d’une semaine un passage sur le fleuve. Ce passage provisoire avant la mise en service du pont permettra aux usagers de cet axe de reprendre petitement leur activité et surtout de faire face aux produits vivriers et autres produits périssables afin d’éviter de cumuler des dettes.