Exploit des Écureuils à la CAN : Agbénonci révèle ce qui avait manqué au football béninois

Le football béninois renaît progressivement de ses cendres. C’est du moins ce qui se dégage de la belle performance des Écureuils en Égypte lors de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce résultat serait le fruit de la bonne gouvernance qui règnerait désormais à la tête de ce secteur.

Pour sa quatrième participation à la Coupe d’Afrique des Nations, le Bénin s’est autrement révélé sur la scène continentale en s’imposant aux grandes Nations de football telles que le Ghana, le Cameroun et le Maroc. Autrefois considérés comme une proie facile à dompter, les Écureuils du Bénin ont prouvé cette fois-ci que les donnes ont changé. Lors de leurs différentes rencontres avec les autres équipes, les poulains du sélectionneur Michel Dussuyer ont fait vivre aux Béninois de véritables moments inouïs de foot.

Mais ces prouesses de l’équipe en terre égyptienne ne sont pas le fruit du hasard mais plutôt d’un travail méthodique sans relâche. Mieux, c’est le résultat de la bonne gestion qui règnerait depuis l’avènement de la rupture à la tête du secteur du cuir rond béninois. C’est du moins l’avis du Ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci. Venu accueillir les Ambassadeurs du Bénin de leur retour de l’Égypte, le patron de la diplomatie béninoise lit à travers l’exploit des Écureuils le leadership du chef de l’Etat, Patrice Talon. Interrogé par les confrères de la chaîne nationale, ce dernier estime qu’il se posait par le passé un problème de gouvernance dans cette discipline.

Mais avec les réformes engagées dans ce domaine, les fruits commencent par tenir progressivement la promesse des fleurs. “… C’est un problème de leadership, d’organisation, de sérieux et de rigueur… Le leadership du Président Patrice Talon qui a mis de la discipline dans ce monde de football nous a conduit là où on est et ce n’est qu’un début”, a-t-il déclaré sans manquer de se réjouir du fait que le Bénin entre ainsi dans le cercle restreint des grandes nations de football. “Nous sommes très fiers de ce qu’ils ont accompli. Aujourd’hui, le Bénin est compté parmi les grandes nations de football en Afrique. C’est une aube nouvelle. Ils méritent l’honneur de la République”, a-t-il souligné.

C’est dire donc que le gouvernement de la rupture a dû faire un bon diagnostic de ce qui plombait l’essor du football au Bénin. Et sans risque de se tromper, les réformes entreprises dans ce domaine conduiront inéluctablement à un renouveau footballistique. Ainsi, les Béninois pourront davantage compter sur leur équipe nationale.