Bénin – dialogue politique : le souhait du camp Alassane Tigri

Le dialogue politique annoncé par le pouvoir a du plomb dans l’aile. Sur Rfi, le 4ème Secrétaire exécutif national adjoint des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe), Alassane Tigri ne souhaite pas la conduite de ce dialogue par le Chef de l’Etat, Patrice Talon.

C’est un secret de polichinelle que la classe politique béninoise dans son ensemble appelle de tous ses vœux la tenue d’un dialogue politique national afin de conjuguer au passé la crise dans laquelle végète le Bénin depuis les législatives d’avril dernier. Même si le Chef de l’Etat, Patrice Talon a convié certains partis en règle vis-à-vis des nouvelles lois électorales notamment la charte des partis, il n’en demeure pas moins de constater que cela ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition.

Au niveau de la principale formation politique de l’opposition, les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe) divisées depuis la délivrance du récépissé provisoire au camp Paul Hounkpè, la question continue de faire débat. Sur Rfi, le camp contestataire, fidèle à l’ancien Chef de l’Etat, Boni Yayi, pense que le Chef de l’Etat actuel ne peut pas conduire ce dialogue. Pour l’ancien Ministre Alassane Tigri, le Président Patrice Talon ne peut pas être « juge et partie« . Selon lui, rien ne l’oblige d’ailleurs à organiser ce dialogue le 10 octobre prochain comme annoncé depuis quelques jours. Mieux, il souhaite que ce dialogue soit confié à l’église catholique qui, faut-il le rappeler, avait entamé une démarche dans ce sens il y a quelques mois.

Cependant les deux camps Tigri et Hounkpè s’accordent sur les mêmes préalables avant tout dialogue avec le pouvoir dont notamment la libération des détenus politiques, le retour des exilés politiques et surtout la reprise des dernières élections législatives. A souligner qu’une réunion du bureau politique est convoquée pour ce lundi 07 octobre 2019 pour décider de la conduite à tenir. Deux points seront débattus à savoir la question du récépissé et de la participation du parti aux prochaines élections communales et, la participation du parti au dialogue politique national.

8 comments

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Dine le Président

Les FCBE sont engluées dans le stratagème de TALON. Ils ne savent plus à quels saints se vouer.
Accepter le certificat et aller aux élections veut dire qu’il faudra se dédire soi même sur les préalables énumérées dont la plus importante n’est l’annulation des élections législatives.
Par ailleurs, ne pas aller aux élections communales, est un jeu dangereux qui fera partir les militants vers d’autre partis de la mouvance.
Très très très dangereux.

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Tchede

Ça suffit tout ça monsieur Patrice Talon….!
Dialogue, dialogue et encore dialogue sans actions concrètes venant de ta sincérité……, tu ne fait que rassembler tes compatriotes et se moquer d’eux….., tu ne penses qu’à toi seul et à ton compte bancaire……,

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    Tchede

    La FCBE ne sera jamais divisé et ne connais qu’un seul leader charismatique …..(le président Boni YAYI)…..que vous acceptez ou non……
    Le plan de Talon est d’inclure les parti écarté des législatives dans les élections communales pour faire diversion sur l’assemblee de sang et profiter pour réviser la constitution……,! Pas Dieu ne le laissera pas faire Amen……!

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Tchede

Nous en avons mare des dialogues sans issus…..,
!!!!!!
Ça ne te coûte rien de dissoudre cette assemblée de sang……, inoubliable…!

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Ogoubi

LA RACAILLE!!!! BRIGANDS DE GRAND CHEMIN ET VOLEURS HORS PAIR DU PEUPLE QU’ON APPELLE POMPEUSEMENT PRISONNIERS POLITIQUES ET EXILÉS.
LE RÈGNE DES VOYOUS, C’EST DÉSORMAIS DÉFINITIVEMENT DERRIÈRE NOUS. QU’ILS SE LE TIENNENT POUR DIT.

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Tchede

Ça suffit tout ça monsieur Patrice Talon….!
Dialogue, dialogue et encore dialogue sans actions concrètes venant de ta sincérité……, tu ne fait que rassembler tes compatriotes et se moquer d’eux….., tu ne penses qu’à toi seul et à ton compte bancaire……,

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ZATIN

Ils peuvent continuer de rêver avec leurs surrenchères insensées et idiotes. Les chiens aboient et la caravane passe.
Ils ne se sentent nullement capables d’affronter la mouvance dans aucune élection, d’où leur interminable dilatoire.
Bandits de grands chemins : siège de l’Assemblée Nationale dans les marécages (20 milliards), Centrale Maria Gletta 1 (45 milliards sans avoir produit le mondre KW), les machines agricoles, les usines de jus de fruits, les perdiems de 1,5 milliards payés aux membres de la Commission Coton dont Djenontin était le responsable, 15 milliards escroqués à Ebomaf dans l’attente de paiement par les marchés publics….autant d’éléphants blancs qui jonchent notre pays du fait de Yayi Boni et de ses sbires qui osent ouvrir encore la bouche……..des gansters dont le peuple ne veut plus.