Coronavirus : « J’étais choqué, au départ, je pensais que c’était une blague », Mangala

Eliaquim Mangala fait partie des footballeurs à être testés positifs à l’épidémie du coronavirus. Placé en quarantaine à l’instar des joueurs de Valence contaminés, le défenseur français raconte sa mésaventure au journal L’Equipe.

L’épidémie du coronavirus continue de dicter sa loi aux acteurs sportifs. Les grosses écuries ont déjà suspendu leurs championnats et les grandes compétitions comme l’Euro, la Ligue des champions ou la Copa America ont été reportées. En Liga, le FC Valence a le plus gros contingent de joueurs infectés. Parmi eux, le défenseur français, Eliaquim Mangala. Pourtant, apparemment en bonne santé, l’ancien de Porto et de Man City a été testé positif à la maladie.

Interrogé par L’Equipe, il explique comment le club lui a appris la mauvaise nouvelle. « Vendredi, au club, on nous a fait faire des tests. Moi, j’avais zéro symptôme, j’étais comme d’habitude. Donc, quand dimanche matin, le doc m’a dit que j’étais positif, j’étais choqué, au départ, je pensais que c’était une blague. Mais quand il m’a parlé des mesures de confinement, du délai de quatorze jours, du fait que je devais éloigner mes enfants, j’ai compris que ça n’en était pas une », explique le joueur dans les colonnes du journal français.

En effet, comme l’ont prouvé les médecins, on peut être infecté du coronavirus sans ressentir le moindre symptôme, pendant une durée moyenne de 14 jours. En bonne santé pour le moment, le joueur continue donc ses entraînements à la maison et profite de quelques activités pour se distraire. « Avec un masque, je sors dans mon jardin pour continuer à m’entraîner, détaille l’international français (8 sélections). Et puis ensuite, je regarde des documentaires, des films, je joue à la console. Il y a Netflix, je lis aussi », dit-il.

Cependant, Mangala exhorte les gens à être plus responsables en prenant au sérieux le virus. « Quand je vois les images des restaurants, des parcs, je me dis qu’il y a un problème. Les gens doivent prendre conscience que même si tu n’es pas forcément un danger pour toi, tu peux l’être pour les autres, pour les parents, les grands-parents, ou même les plus jeunes. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un système immunitaire performant. Potentiellement, tout le monde est un risque. Même si tu n’as pas de symptôme, tu peux être un danger, tu es un danger. J’en suis l’exemple. On est pas dans une blague là ! », lance le Français.