Bénin – Haute cour de justice : Cécile de Dravo pressentie pour succéder à Marcelline Afouda

Encore quelques jours et le successeur de madame Marcelline Afouda Gbêha à la tête de la haute cour de justice sera connu. Selon quelques indiscrétions, une femme pourrait encore bien prendre la tête de cette institution dont le rôle constitutionnel est de juger le président de la République, les membres de son gouvernement pour des faits qualifiés de haute trahison, d’outrage à l’Assemblée nationale, ou d’atteinte à l’honneur et à la probité et d’infractions commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Au delà des personnes visées ci-dessus, elle peut également juger tous ceux qui se rendront complices en cas de complot contre la sûreté de l’État.

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En effet, selon des informations proches de l’institution, madame Cécile de Dravo, l’épouse de Me Abraham Zinzindohoué est pressentie pour succéder à madame Marcelline Afouda Gbêha en fin de mandat à la tête de l’institution. Elle est la seule en lice pour le moment pour le poste du président de la haute cour de justice. Bien que l’éventualité d’une autre candidature n’est pas écartée, vue la configuration actuelle qui compose l’institution, sa candidature sera certainement portée par la majorité des personnalités qui constituent l’institution.

Il faut rappeler que l’élection du président de la haute cour de justice est organisée par l’article 5 du règlement de l’institution qui dispose que  « la Haute cour de justice, composée des membres de la Cour constitutionnelle à l’exception de son président, de six députés élus à l’Assemblée nationale et du président de la Cour suprême, élit en son sein son président». 

Vu la nouvelle configuration de la cour constitutionnelle, la position actuelle de la majorité parlementaire qui est du côté du pouvoir du président Patrice Talon et le fait que Me Abraham Zinzindohoué avait été annoncée en dehors de l’ex garde des sceaux pour la présidence de la cour constitutionnelle, l’élection de son épouse à la tête de la haute cour de justice pourrait bien être un lot de consolation pour son soutien au régime de l’actuel locataire de la Marina.