Le dessinateur Albert Uderzo, créateur d’« Astérix », est mort
Le dessinateur Albert Uderzo, créateur avec René Goscinny du personnage d’Astérix, est décédé mardi à l’âge de 92 ans.
Le dessinateur Albert Uderzo, qui avait créé les célébrissimes personnages de bande dessinée gaulois en compagnie du scénariste René Goscinny, est mort ce mardi 24 mars, à l’âge de 92 ans, « dans son sommeil à son domicile à Neuilly, d’une crise cardiaque sans lien avec le coronavirus », a annoncé son gendre, Bernard de Choisy. Le décès du dessinateur a été confirmé par Aymar du Chatenet, président de l’Institut René Goscinny, et son ancien éditeur Dargaud.
Amis d’Astérix, chers lecteurs de bandes dessinées, c’est avec une immense tristesse que nous avons appris la disparition d’Albert Uderzo cette nuit.
Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches. pic.twitter.com/xfIDg6UQQS
— @asterixofficiel (@asterixofficiel) March 24, 2020
Dessinateur génial, mais modeste, Uderzo avait, avec son compère Goscinny décédé en 1977, créé un mythe connu de tous les Français et bien au-delà dans le monde. Depuis sa retraite, les derniers albums des aventures d’Astérix et de son compère Obélix étaient composés par d’autres artistes, fidèles au style et à la patte Uderzo. Né avec douze doigts, daltonien, rêvant de devenir clown, Albert Uderzo n’était pas spécialement destiné à devenir dessinateur même si son talent pour le dessin fut remarqué dès la maternelle.
« On ne me reconnaît pas dans la rue. Je pourrais passer derrière une affiche sans la décoller. Les personnages peuvent devenir des mythes mais pas nous, leurs pères », disait le co-inventeur du rival mondial de Tintin et de Mickey. Grand amateur de Ferrari (une vingtaine ont transité par son garage), ce fils d’un couple d’immigrés italiens résidait dans un hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine. Il était riche, grâce aux 370 millions d’albums vendus dans le monde (traduits en 111 langues ou dialectes), une quinzaine de films (animation et cinéma), un parc de loisirs, des produits dérivés par centaines.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.