« Dieu nous sauvera, j’en suis sûr », Casimir Kpédjo à Ignace Sossou

Sur sa page Facebook, le journaliste béninois et directeur de publication du journal « Nouvelle Economie », Casimir Kpédjo, a adressé ce samedi une pensée profonde à l’endroit de son confrère, Ignace Sossou, incarcéré à la prison civile de Cotonou, dans une affaire l’opposant au Procureur de la République, Mario Mètonou.

Le 19 décembre, la police républicaine a fait irruption au domicile du journaliste béninois et collaborateur de BENIN WEB TV, Ignace Sossou. Il fut arrêté sur le coup. Après quatre jours de garde à vue et une perquisition à son domicile, il comparaît lors d’un procès éclair, puis est condamné à 18 mois de prison ferme avec 200 mille FCFA d’amende. Ce samedi 18 avril, alors qu’il se remémore son arrestation d’il ya un an le journaliste béninois et directeur de publication du journal « Nouvelle Economie », Casimir Kpédjo, a eut une pensée profonde à l’endroit de son confrère, Ignace Sossou, condamné dans une affaire l’opposant au Procureur de la République, Mario Mètonou.

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« En ce même jour mémorable, permettez aussi que j’aie une pensée très profonde à un ami, un jeune frère, un confrère, un autre combattant de la parole libre. Ignace Sossou. Frangin, ici ou là-bas, nous sommes fiers de toi », a ainsi lancé Casimir Kpédjo à l’endroit d’Ignace Sossou, incarcéré à la prison civile de Cotonou.

« Tu as bouclé tes 100 jours dans cette maison d’arrêt »

« Je passerai 24 heures avant toi devant le juge pour ma 9ème journée. Mais je suis convaincu que ce 27 et ce 28 avril, toi et moi sortirons libres de ces cours. Petit frère, tu as été brave », a déclaré Casimir Kpedjo, qui se montre positif pour la suite des épreuves qu’ils (Ndlr: Ignace Sossou et lui) traversent: « Tu as bouclé tes 100 jours dans cette maison d’arrêt. Moi je n’en ai fait que cinq jours. Il paraît qu’il t’en reste encore et encore. Dieu nous sauvera, j’en suis sûr », a-t-il conclu.

Les faits

Pour rappel, le journaliste Ignace Sossou a été reconnu coupable des faits de « harcèlement » par le biais des moyens de communication électronique, pour avoir posté sur les réseaux sociaux des propos attribués au procureur de la République, Mario Mètonou, intervenant lors d’un forum organisé à Cotonou par Canal France International (CFI) –  l’opérateur de la coopération médias française à destination des pays d’Afrique – pour débattre des « fake news ».

Les propos relayés semblaient assez critiques de l’attitude du pouvoir béninois vis-à-vis de la liberté d’expression. Condamné à 18 mois de prison avec 200 mille FCFA d’amende ferme, et incarcéré à la prison civile de Cotonou, son procès en appel est programmé et se tiendra le 28 avril 2020.

2 comments

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Amelagbe

Courage aux porteurs de la parole vraie et honte aux assassins de la liberté!
La vérité finit toujours par triompher du mensonge, la lumière de l’obscurité!
Les procureurs qui travestissent la loi sur la cybercriminalité, leurs supérieurs au ministère de la justice et à la tête de l’état , les juges des tribunaux kangourous, les ministres qui tordent le cou aux données , tout ce beau monde qui parjure au quotidien son serment, rendra compte un jour sur terre et au-delà …
Azonhiho se croyait le plus puissant dans ce pays…
Il a échappé à la reddition de comptes populaire grâce à l’amnistie…
il n’est pas sûr que le peuple sera aussi magnanime les prochaines fois…

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DODJIVI

Seul Dieu peut vous sauvez car vous les soit disants journalistes faites beaucoup de mal à la profession. Quelle école de journalisme Kpedjo et Soddou ont -ils fréquenté? Des individus qui s’improvisent journalistes et sui ne maîtrisent aucune notion du traiement de l’information. Sossou avec son smartphone saisit a la volée des elements du discours du Procureur qu’il publie au fur et a mesure sans attendre la fin pour en faire une synthèse raisonnée. Quant à Kpedjo il confond affermage (mise en gérance) avec privatisation. Ces énergumènes qui ne maîtrisent même pas le français méritent d’être remis sur le droit chemin par la loi. Dura l’ex sed lex